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Pilosella Hill, 1756
Piloselle ( Asteraceae)

   (tribu Cichoriaceae) Ce genre, surtout orophile, avec un centre de diversité eurasiatique et des débordements en Afrique du nord, a longtemps été inclus dans les Hieracium. Comme chez ces derniers, le phénomène d'apomixie a conduit à une multiplication de lignées clonales source de description de nombreuses espèces (20 à 80 selon les auteurs).
   17 des espèces retenues par le Muséum (TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle. https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels) sont citées dans le département, mais seules 9 y sont avérées : Pilosella corymbuloides (Arv.-Touv.) S.Bräut. & Greuter, P. cymosa (L.) F.W.Schultz & Sch.Bip., P. glacialis (Reyn. ex Lachen.) F.W.Schultz & Sch.Bip., P. lactucella (Wallr.) P.D.Sell & C.West, P. officinarum F.W.Schultz & Sch.Bip., P. peleteriana (Merat) F.W.Schultz & Sch.Bip., P. piloselloides (Vill.) Soják, P. visianii F.W.Schultz & Sch.Bip. et P. ziziana (Tausch) F.W.Schultz & Sch.Bip.
   Une espèce est à confirmer : Pilosella guthnickiana (Hegetschw. & Heer) Soják.
   Mentionnés par erreur : Pilosella alpicola F.W.Schultz & Sch.Bip., P. aurantiaca (L.) F.W.Schultz & Sch.Bip., P. cymosiformis (Froel.) Gottschl., P. densiflora (Tausch) Soják, P. florentina F.W.Schultz & Sch.Bip., P. laggeri (Sch.Bip. ex Rchb.) F.W.Schultz & Sch.Bip.
   Ces éléments, surtout bibliographiques, devront être validés ou corrigés sur le terrain, les données actuellement disponibles étant pour la plupart difficiles à interpréter, soit parce qu'anciennes (la vision des piloselles a beaucoup évolué au cours du temps), soit sans référentiel (à quelle "école" appartient le découvreur) et entachées de nombreuses erreurs (c'est un genre difficile).

   d’après Flora Gallica
1. Caractères suivants réunis : face inférieure des feuilles basales à poils étoilés cachant l’épiderme, à aspect blanchâtre au moins au début, pas de feuilles caulinaires (sauf flagelles chez P. peleteriana), synflorescence à 1 capitule (P. officinarum coll.). Voir 2.
1'. Au moins 1 des caractères suivants : face inférieure des feuilles basales à poils étoilés ne cachant pas l’épiderme ou manquants, jamais à aspect blanchâtre. Au moins 1 feuille caulinaire. Synflorescence à plusieurs capitules. Voir 3.
2. Stolons longs de 1-20 cm ou plus à la floraison, à feuilles beaucoup plus petites que celles de la rosette. Bractées involucrales rarement > 1,5 mm de largeur maximale : P. officinarum.
2'. Stolons longs de 0,5-4 cm à la floraison, à feuilles aussi grandes ou presque aussi grandes que celles de la rosette. Bractées involucrales souvent > 1,5 mm de largeur maximale : P. peleteriana.
3. Au moins les ligules périphériques teintées de rouge ou d’orangé à la face interne : P. guthnickiana.
3'. Ligules toutes jaunes à la face interne (mais les périphériques souvent striées de rouge à la face externe). Voir 4.
4. Feuilles basales à poils étoilés très rares à nuls à la face inférieure, sauf parfois sur les marges et la nervure principale. Voir 5.
4'. Feuilles basales régulièrement parsemées de poils étoilés à la face inférieure. Voir 7.
5. Tige normalement arquée-ascendante à la base. Plante haute de 0,5-4 dm, à 1-12 capitules. Voir 6.
5'. Tige normalement droite dès la base. Plante haute de 2-10 dm, à 5-60 capitules : P. piloselloides.
6. Stolons nuls ou ≤ 2 × feuilles basales, à feuilles serrées. Jeunes feuilles ayant au moins des poils étoilés assez denses à la face inférieure de la nervure principale : P. corymbuloides.
6'. Stolons rapidement > 2 × feuilles basales, à feuilles espacées. Jeunes feuilles ayant au plus quelques poils étoilés à la face inférieure sur la nervure principale : P. lactucella.
7. Caractères suivants réunis : plante normalement ≤ 2,5 dm en biotope ouvert et ≤ 4 dm en biotope fermé, 1- 12 capitules, tige normalement arquée-ascendante à la base, étages subalpin et alpin (jusqu’au montagnard). Voir 8.
7'. Au moins 1 des caractères suivants : plante facilement > 2,5 dm en biotope ouvert et > 4 dm en biotope fermé (éviter les exemplaires rabougris). Plus de 12 capitules (idem). Tige droite dès la base (éviter les exemplaires piétinés). Étages inférieur et montagnard (jusqu’au subalpin). Voir 9.
8. Innovations axillaires orthotropes, exceptionnelles sur les rosettes florifères. Face inférieure des feuilles à poils étoilés uniformément répartis, relativement denses, persistants : P. glacialis.
8'. Innovations axillaires plagiotropes, fréquentes sur les rosettes florifères. Face inférieure des feuilles à poils étoilés épars sauf sur la nervure principale, souvent caducs : P. corymbuloides.
9. Caractères suivants réunis : involucres tous ≤ 8 mm, inflorescence des grands exemplaires à 0-2 rameaux inférieurs espacés. Voir 10.
9'. Au moins 1 des caractères suivants : certains involucres > 8 mm. Inflorescence des grands exemplaires à plus de 2 rameaux inférieurs espacés : P. x anchusoides.
10. Involucres adultes toujours ≤ 6 mm de long. Inflorescence sans rameaux inférieurs espacés, compacte, donnant de loin, à l’anthèse, l’impression d’un seul gros capitule (mais plus lâche ensuite) : P. cymosa.
10'. Souvent certains involucres adultes > 6 mm de long. Inflorescence à (0)1(2) rameaux inférieurs espacés, généralement lâche, à aspect souvent diffus dès l’anthèse : P. ziziana.

Critères : Genre = Pilosella

Critères : Genre = Pilosella