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Statistiques

Cet Atlas en ligne est construit autour des données suivantes :

142 254 relevés effectués par 1041 observateurs, comportant un total de 1 444 438 observations.

5 505 taxons sont présentés (dont 133 familles et 918 genres). Les fiches descriptives de ces taxons sont illustrées par 15 371 photos.

Mentions légales

Les données mises en forme dans cet Atlas en ligne (carte, textes, graphiques...) ne peuvent être utilisées ou reproduites sans l'accord explicite d'INFLORALHP.

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Les données présentées

   Quelques éléments sur les indications figurant dans les fiches des taxons, l'origine et la validation des données ainsi que sur l'état de la prospection du département.

Taxons

   Dans la présentation des taxons, suivant leur rang et leur situation dans les Alpes-de-Haute-Provence, figurent tout ou partie des informations suivantes.

Adonis annuel
   Nom vernaculaire.

Adonis annua L., 1753
= Adonis automnalis L., 1752
Ranunculaceae

   Nom latin retenu (TaxRef 16), synonyme(s) et famille.

Plante remarquable
   Nous qualifions de "remarquable" une espèce bénéficiant d'une protection forte, menacée dans les listes rouges nationale et régionale ou dans les travaux des CBN alpin et méditerranéen, ou faisant l'objet d'un programme particulier de préservation.
   Statuts de protection, de préservation et de vulnérabilité

Trois sous-espèces annua, cupaniana (Guss.) Steinb. et castellana (Pau) Steinb. ont parfois été retenues…
   Éventuel commentaire initial.

Flore de Coste
• Plante herbacée à racine annuelle, fibreuse.
• Tige de 20-40 cm, souvent rameuse, presque glabre.
• …

   Description (pour les espèces et sous-espèces).

Flora Gallica
1. Anthères jaunes. 12-20 pétales. Carpelles arrondis. Plante vivace. Voir 2.
1'. Anthères noirâtres. 5-10 pétales. Carpelles anguleux. Plante annuelle. Voir 3.
2. Feuilles basales réduites à des écailles. Carpelle à bec court plaqué au reste du fruit. Plante de plaine : Adonis vernalis.
2'.
   Clef d'identification pour les familles, genres et espèces si ces dernières admettent plusieurs sous-espèces dans le département.

n° 24 du catalogue de L. Laurent.
   Numéro dans le catalogue de Louis Laurent… quand cette espèce y est présente.

Exogène archéophyte. Avril-juillet. Thérophyte. Euryméditerranéen (nord).
   Indigénat - Mois de floraison - Type biologique - Type chorologique.
   - Indigénat : l'origine de la plante, indigène ou exogène, avec éventuellement une précision comme "archéophyte(n.m. et adj.) Plante accompagnant les cultures depuis la préhistoire (ou introduite avant l'an 1500 dans une autre acception)." ou "adventice(n.f., adj.) Qualifie une plante étrangère à une aire donnée qui, introduite dans celle-ci, souvent en milieu cultivé, y reste éphémère, ne s'intègrant pas à la végétation locale. Une adventice historique est une plante adventice qui n'a pas été revue depuis de nombreuses années, la cause de son apparition ayant généralement disparu : activité révolue (lavoirs à laine), usage de la plante abandonné, équipement transformé (anciens ports), modification des moyens de communication... Les messicoles sont parfois (mal) appelées adventices des moissons (Reduron 2007). Voir aussi : naturalisé, subspontané.".
   - Mois de floraison : principaux et éventuellement, entre parenthèses, les extrêmes ou les floraisons décalées. Ces mois sont repris dans un graphe sous la présentation du taxon.
   - Type biologique : selon la classification de Raunkier, il résume le type de cycle végétatif de la plante (thérophyte(adj.) Plante passant la saison défavorable à la végétation sous forme de graines. Plante annuelle. Dans Flora Italia, S. Pignatti reconnaît 5 sous-types : - Th. cespiteux (Setaria viridis). - Th. rampant (Stellaria media). - Th. à scape (Myosotis arvensis). - Th. en rosette (Arnoseris minima). - Th. parasite (Cuscuta sp.)., chaméphyte(adj.) Plante ligneuse naine dont les bourgeons sont situés au-dessus de la surface du sol mais à moins de 50 cm. - Ch. suffrutescents (Fumana procumbens). - Ch. à scape : dont les inflorescences sont portées par une hampe (Stellaria holostea). - Ch. succulents (Sedum album). - Ch. rampants (Lycopodium clavatum). - Ch. en coussinets (Saxifraga sp.). - Ch. frutescents (Astragalus alopecurus). Syn.: chamæphyte., hémicryptophyte(n.f. et adj.) Plante ou qualificatif d'une plante vivace dont les bourgeons de renouvellement sont situés au niveau du sol. - Hémicryptophyte cespiteux : poussant en touffes serrées (Festuca ovina). - Hémicryptophyte rampant (Cynodon sp.). - Hémicryptophyte à scape : dont les inflorescences sont portées par une hampe (Trifolium pratense). - Hémicryptophyte en rosette (Bellis perennis). - Hémicryptophyte bisannuel (Crepis biennis). - Hémicryptophyte caduc (Bryonia sp.). - Hémicryptophyte lithophyte : des éboulis (Rumex scutatus)., etc.).
   - Type chorologique : la répartition mondiale du taxon.

Première observation connue : 1845, Simon-Jude Honnorat (Demandolx).
   Année, découvreur et commune de la première mention connue dans le département.

Du mésoméditerranéen au montagnard de 350 à 1400 m. Héliophile, thermophile à mésothermophile, xérophile à mésoxérophile, calcicole. Moissons, lavandaies, friches anthropisées.
   Altitude et étages de végétation - Conditions écologiques - Milieux de prédilection.
   Pour les conditions écologiques sont pris en compte :
   - L'éclairement, avec trois valeurs : héliophile, mésosciaphile et sciaphile.
   - La température relative avec quatre valeurs : thermophile, mésothermophile, mésocryophile, cryophile. Attention, comme il s'agit d'une notion relative, selon le contexte, on pourra trouver des espèces alpines thermophiles (qui préfèrent les situations les mieux exposées) et des espèces méditerranéennes cryophiles (qui recherchent les situations les plus fraîches dans l'étage méditerranéen).
   - La teneur en eau du substrat, du plus sec au plus gorgé d'eau : xérophile, mésoxérophile, mésophile, mésohygrophile, hygrophile.
   La répartition altitudinale (ne prenant en compte que les observations validées) et les conditions écologiques préférées figurent également sous forme de graphes sous les renseignements concernant le taxon.

PC - 75 observations - 30/198 communes - 30/341 mailles. Cet adonis est rare dans toute la partie nord… le Moyen-Verdon, le Haut-Verdon, le Pays de Digne, le Büech-Val de Durance.
   Coefficient de rareté/abondance - Nombre de communes où le taxon est présent - Nombre de mailles où le taxon est présent - Localisation et répartition.
   L'abondance/rareté est définie par la surface de l'aire de présence du taxon dans le département, celle-ci estimée par le rapport entre le nombre de mailles 5x5 km où le taxon est présent et le nombre total de mailles du département (341).
Code Abondance/rareté Nb de mailles où le taxon est cité % de mailles où le taxon est cité
TC Très commun 217-341 mailles > 63,5 %
C Commun 108-216 mailles 31,6-63,5 %
AC Assez commun 53-107 mailles 15,6-31,5 %
PC Peu commun 26-52 mailles 7,6-15,5 %
AR Assez rare 12-25 mailles 3,6-7,5 %
R Rare 6-11 mailles 1,6-3,5 %
RR Très rare 2-5 mailles 0,6-1,5 %
E Exceptionnel 1 maille ≤0,5 %

Plan national messicoles : situation précaire.
   Statut de protection légale, inscription sur la liste nationale ou régionale des espèces menacées, objet d'un plan de préservation, ou évaluation préoccupante.
   Statuts de protection, de préservation et de vulnérabilité

À l’instar des autres adonis messicoles, Adonis…
   Éventuelle précision ou remarque.

L'origine des données

Le catalogue de Louis Laurent
Conservatoire botanique national alpin
Infloralhp
SILENE
   En 2023 notre atlas prend en compte environ 1.400.000 données produites par plus de 1.000 observateurs (qui ont, ou ont eu, une "production" très variable, de une à plusieurs dizaines de milliers d'observations).
La moitié de ces observations provient des prospections effectuées par le Conservatoire botanique national alpin et le tiers de celles d'Infloralhp.
Les Conservatoires botaniques nationaux (CBN) sont créés dans les années 1990 dans le but de :
- Développer la connaissance (flore + fonge ; végétations et habitats, aux échelles territoriales, nationales et biogéographiques).
- Gérer, diffuser et valoriser les données sur la flore, la fonge, les végétations et les habitats.
- Contribuer à la gestion conservatoire de la flore, de la fonge, des ressources phytogénétiques sauvages, des végétations, des habitats et des espaces, et à la restauration écologique.
- Participer à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques et de la réglementation aux échelles territoriale, nationale et européenne.
- Communiquer, avec les différents acteurs, les sensibiliser et les motiver.
Les Alpes-de-Haute-Provence relèvent, avec les Hautes-Alpes, de l'agrément du CBN Alpin, les autres départements PACA du CBN méditerranéen.

   À partir de sa création, en 1992, le Conservatoire botanique national alpin prospecte régulièrement et systématiquement le département. Il compile et saisit également nombre d'observations issues de la bibliographie et de publications "anciennes" ou contemporaines transmises par d'autres organismes, associations ou particuliers.

   Dès la création d'Infloralhp en 2002, et jusqu'en 2019, des conventions d'échange de données avec le CBNA nous donnent accès à ces données anciennes ou récentes.

   À partir des années 2010, la gestion des données et leur diffusion, amorcée par la création des conservatoires botaniques, se structure au niveau national. Mandaté par son ministère de tutelle, le Muséum national d'histoire naturel, (MNHN) développe ou coordonne plusieurs programmes ou structures.
• INPN (https://inpn.mnhn.fr/accueil/index) : L'Inventaire national du patrimoine naturel est le portail de la biodiversité et de la géodiversité françaises, de métropole et d'outre-mer. Il diffuse la connaissance sur les espèces animales, végétales et de la fonge, les milieux naturels, les espaces protégés et le patrimoine géologique. L'ensemble de ces données de référence, validées par des réseaux d'experts, sont mises à la disposition de tous, professionnels, amateurs et citoyens.

• SINP (https://inpn.mnhn.fr/informations/sinp/presentation) : Le Système d'information de l'inventaire du patrimoine naturel. C'est un dispositif partenarial entre le ministère chargé de l'environnement, l'Office français de la biodiversité, le Muséum national d'Histoire naturelle, les associations, les collectivités territoriales, les établissements publics ou privés, les services déconcentrés de l'État. Il vise à favoriser une synergie, par un ensemble de méthodes et de règles communes, entre les acteurs œuvrant pour la production, la gestion, le traitement, la valorisation et la diffusion des données géolocalisées relatives à l'inventaire du patrimoine naturel (biodiversité et géodiversité).

• SILENE (https://silene.eu/) est la plateforme Provence-Alpes-Côte d'Azur du SINP avec pour objectif l’accès à l’information naturaliste pour tous, dans un but de gestion et de protection du patrimoine naturel régional. C’est un outil public et collectif au service d’une meilleure prise en compte de la biodiversité.
L’accès aux données est gratuit et se fait via deux interfaces différentes, Silene Nature, grand public, qui permet de découvrir la faune et la flore PACA par maille ou par commune, et Silene Expert, outil de consultation des données naturalistes géo-localisées dédié aux utilisateurs expérimentés (services de l’État, collectivités, associations, bureaux d’études, naturalistes avertis, etc.).

   En 2022, suivant cette évolution Infloralhp passe avec SILENE une convention d'échange de données.

Validation des données

Tous les relevés du département (en vert Infloralhp)
   Dans le cadre d'un atlas, les données peuvent poser deux types de problèmes, taxonomique et nomenclatural d'une part, de localisation d'autre part. que nous avons essayé de traiter au cas par cas. Toutes les observations sont ainsi analysées (selon les avis du CBNA, mais aussi la bibliographie et notre bonne connaissance du département pour les cas difficiles) et se voient attribuer un des quatre statuts suivants :
- Observation avérée d'un taxon indigène ou naturalisé,
- Observation avérée d'un taxon planté ou cultivé,
- Observation à confirmer ou infirmer.
- Observation erronée.

   La perception de certains taxons a évolué dans le temps rendant parfois difficile, voire impossible, l'attribution d'une observation à une espèce ou sous-espèce donnée.
Les combinaisons inconnues de nos jours et pour lesquelles nous n'avons pas trouvé de synonymie "crédible" sont ignorées (ex. Sedum aristatum, Arenaria latifolia, Alnus alba).
Nous ignorons aussi les taxons à la synonymie complexe où, sans connaître la perception du taxon par l'observateur, il est impossible d'interpréter la donnée avec les référentiels actuels (ex. Agrostis alba qui peut être rattaché à A. capillaris, A. stolonifera ou Poa nemoralis).

   L'autre catégorie de problème concerne la localisation, parfois imprécise en particulier dans les données anciennes.
   Les relevés n'indiquant que le département sont localisés sur la mairie de Digne-les-Bains si le taxon est remarquable (par exemple une seule mention), ignorés si l'observation ne présente pas d'intérêt particulier. Les relevés n'indiquant que la commune, donc sans lieu-dit et encore moins de coordonnées, sont localisés sur la mairie de la commune. Les relevés indiquant un lieu-dit, mais sans pointage précis, sont localisés, plus ou moins approximativement, sur le lieu-dit, quand celui-ci peut être trouvé ou retrouvé, sur la mairie quand le lieu-dit n'est pas ou plus connu.
   S'il peut être à l'origine de quelques approximations (par ex. les relevés "Lure" sans autre précision, sont pointés sur le sommet de Lure, ceux notés "Vallée de l'Ubaye" sur la mairie de Barcelonnette, etc.) ce choix présente l'avantage de prendre en compte tous les relevés apportant une information intéressante sur la présence d'un taxon et, ne concernant que quelques milliers du million de données du département, ne doit pas fausser la perception générale de sa répartition.

Prospection

Nombre d'espèces avérées connues par commune
Nombre d'espèces avérées connues par maille
Prospection par commune (nb. d'observations par km2)
   Le département des Alpes-de-Haute-Provence commence à être bien connu, même si la pression de prospection reste encore inégalement répartie.
   Depuis la création du Conservatoire botanique national alpin de Gap, en 1992, et celle d'Infloralhp, en 2002, le nombre de relevés a plus que triplé, et celui des observations a été multiplié par 10, ce qui a permis la découverte de 389 nouvelles espèces.

Année Nb de relevés Nb d'observations Nb d'espèces avérées*
1900 ± 7.500 ± 14.000 1.587
1950 ± 31.500 ± 40.000 2.030
1992 ± 40.000 ± 120.000 2.200
2002 ± 63.000 ± 410.000 2.340
2024 ± 142.000 ± 1.445.000 2.618

*Espèces (sous-espèces non comprises) indigènes ou naturalisées (les plantes cultivées, horticoles ou essences introduites ne sont pas prises en compte)

   Et, dans le détail, selon le rang des taxons :

Taxons cités dans le département Avérés indigènes ou naturalisés Avérés horticoles ou agricoles À confirmer ou infirmer Cités par erreur Total
Familles 118 10 2 3 133
Genres 779 72 11 56 918
Espèces 2.618 191 76 698 3.583
sous-espèces 559 17 32 155 723
Hybrides - - - - 123
Tous les taxons - - - - 5.505