Flora Gallo-Provincialis de Louis Gérard, un des premiers inventaires de la flore de Provence, publié en 1761
Deux pages du Catalogue de Simon-Jude Honnorat (publié vers 1830)
Le Catalogue raisonné de la flore des Basses-Alpes de Louis Laurent, publié au milieu du XXe siècle
Si l'homme s'intéresse à la botanique dès l'Antiquité, c'est d'abord pour des raisons utilitaires. Seuls sont considérés les végétaux source de nourriture, de médicaments ou de matériaux, classés selon ces critères.
Il faut attendre la Renaissance pour que la flore et la végétation deviennent un objet d'étude "fondamental". Mais la synthèse de l'explosion des connaissances est encore freinée par un manque de "normalisation", chacun ou presque y allant de ses dénominations et classements.
L'ébauche d'une classification raisonnée se met en place à la fin du XVII
e siècle avec les notions de famille, genre et espèce.
Au milieu et à la fin du XVIII
e, Carl von Linné pour la nomenclature (la science de la dénomination des êtres vivants) avec le système binomial, puis Antoine-Laurent de Jussieu pour la taxonomie (la science de la classification) avec la classification naturelle, établissent les principes encore en vigueur aujourd'hui pour nommer et classer les plantes.
Les XIX
e et XX
e siècles voient la parution des premières flores exhaustives et études régionales. Le Catalogue raisonné de la flore des Basses-Alpes de Louis Laurent est publié à partir des années 1940.
Au XXI
e siècle, le développement de l'informatique, qui permet le traitement de grands nombres de données (on dispose d'un million d'observations pour notre département) et les apports de la biologie moléculaire, qui permet une approche nouvelle de certains groupes complexes (comme les alchémilles ou les épervières), donnent un nouvel élan à la botanique.
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