d'après la Flore de Coste
• Plante annuelle de 10-80 cm, souvent rougeâtre
• Tige dressée ou couchée, anguleuse, ordinairement rameuse dès la base.
• Feuilles épaisses, luisantes, hastées-lancéolées ou triangulaires-rhomboïdales, à dents profondes, surtout les 2 inférieures.
• Glomérules ordinairement rougeâtres, en grappes ou en panicule feuillées.
• 5 étamines dans la fleur terminale de chaque glomérule, 2-3 dans les autres. Styles très courts.
• Périanthes cachant incomplètement le fruit.
• Graines de 0,75 mm, la plupart verticales, luisantes, à bord épais.
L'ansérine rouge est citée à trois reprises, à Mane, dans un jardin, Sisteron, sans plus de précision et Verdaches dans le cimetière de la chapelle Saint-Domnin. C'est une espèce européenne commune en France mais qui se raréfie en région méditerranéenne, probablement adventice fugace dans notre département.
- n° 1639 du catalogue de L. Laurent (Chenopodium rubrum L.).
- Exogène adventice ? Juillet-septembre. Thérophyte. Paléotempéré.
- Première citation connue : Élisée Reverchon (fin XIXe, Sisteron).
- Méso et supraméditerranéen jusque vers 1100 m. Héliophile à mésosciaphile, mésothermophile, mésophile. Rudéral au bord de ruisseaux, canaux ou caniveaux.
- Très rare - 3 observations - 3/198 communes - 3/341 mailles. Disséminée. Buëch-Val de Durance, Luberon oriental, Pays de Digne.
- Enjeu de préservation PACA : fort.
Floraison :
juillet-septembre