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Ancolie commune

Aquilegia vulgaris L., 1753

Ranunculaceae
Description

   Flore de Coste
• Tige de 30 cm à 1 mètre, pubescente, rameuse dans le haut.
• Feuilles inférieures longuement pétiolées, biternées, à folioles larges de 3-4 cm, incisées peu profondément, les supérieures sessiles, à lobes souvent entiers.
• Fleurs bleues, rarement roses ou blanches, grandes, longuement pédonculées, en panicule lâche. Pétales à lame arrondie ou tronquée. Éperon recourbé en crochet, égalant la lame ou plus court. Étamines dépassant un peu la lame. Filets stériles obtus.
• Follicules grands, ventrus.

   L'hétérogénéité de l'ancolie vulgaire semble recouvrir deux taxons. Un "type", bien développé, 5-12-flore, à fleurs bleu-indigo à violet et un taxon plus grêle, 2-7-flore, à fleurs bleu pur intense.
   TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle. https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels en fait deux sous-espèces, type et subalpina (Boreau) B.Bock, toutes les deux citées dans le département. Mais cette distinction est susceptible d'évoluer (cf. Fl.GallFlora Gallica, Jean-Marc Tison et Bruno de Foucault. Biotope Éditions, 2014.).

  • n° 72 du catalogue de L. Laurent.
  • Indigène. Mai-juillet. Hémicryptophyte. Paléotempéré.
  • Première citation connue : 1845, Simon-Jude Honnorat (Verdaches).
  • Du mésoméditerranéen au subalpin de 300 à 2000 m. Mésosciaphile à sciaphile, mésothermophile, mésophile à mésohygrophile, neutrobasophile. Sapinières, hêtraies-chênaies et autres forêts de feuillus, mélézins, lisières forestières, mégaphorbiaies, ripisylves.
  • Commun - 801 observations retenues/802 - 112/198 communes - 176/341 mailles. Cette ancolie est observée dans tout le département, mais se raréfie quand les conditions deviennent trop méditerranéenne. Elle est inconnue dans le Bas-Verdon et sur le Plateau de Valensole.

   C’est une plante très polymorphe pas toujours facile à distinguer des autres espèces du genre. On s'attardera alors sur son écologie : elle nécessite, à l'instar d'A. alpina L., des sols plus profonds qu'A. reuteri Boiss. mais A. alpina L. est plus cryophile.

   d’après Flora Gallica
1. Plante normalement haute de 40-80 cm et 5-12-flore. Tige et pétioles glabres ou pubescents. Périgone d’un bleu ± indigo, parfois violet sombre. Tépales externes < 23 mm de long, s’ouvrant en coupe. Éperons nettement > au limbe des tépales internes. Étamines dépassant les tépales internes de 2-5 mm : subsp. vulgaris.
1'. Plante normalement haute de 20-50 cm et 2-7-flore. Tige et pétioles glabres à densément poilus-glanduleux. Périgone d’un bleu pur et intense. Tépales externes > 23 mm de long (au moins sur la fleur terminale), s’ouvrant à plat. Éperons ≤ au limbe des tépales internes. Étamines dépassant les tépales internes de 0-2 mm : subsp. subalpina.

Floraison :

JFMAMJJASOND

mai-juillet
Écologie :

Altitudes :

3000 m
2000 m
1000 m
0 m
Taxinomie (Liens entre une espèce et ses sous-espèces)
Photos de la plante ( 5  photos disponibles)
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Cartographie Aquilegia vulgaris
Commun - 112/198 communes
 Cité après 1999
 Cité avant 2000 seulement
 À confirmer/infirmer
 Erroné
Rédaction de la fiche : Danièle HAMARD
Référentiel taxinomique : TaxRef v17
Mise en ligne de la fiche le : 01/02/2021
Modification ou ajout de photo(s) le : 11/03/2024