Flore de Coste
• Plante vivace à racine rampante.
• Tige de 30-60 cm, dressée, raide, rameuse supérieurement, striée, glabre ou pubescente dans le haut.
• Feuilles raides, glabres ou presque glabres, non ponctuées, sessiles, très allongées, linéaires-lancéolées, régulièrement atténuées de la base au sommet, aiguës, très finement dentées en scie, à dents très rapprochées, mucronées, cartilagineuses.
• Capitules larges de ± 15 mm de diamètre, longuement pédicellés en corymbe lâche. Involucres hémisphériques, velus, à écailles pourvues d’une marge bleuâtre. Fleurs blanches, à ligules égalant au moins la longueur de l’involucre.
TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle.
https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels admet deux sous-espèces mais seul le type est connu en Provence (la sous-espèce pyrenaica (Sibth ex Godr) Heimerl est un taxon présent, en France, des Pyrénées aux Cévennes).
- Indigène. Juin-septembre. Hémicryptophyte. Européen et asiatique (Caucase).
- Première citation connue : 1840, Simon-Jude Honnorat (Ubraye) pour la première observation crédible.
- Entre 1000 et 1200 m, dans le supraméditerranéen, pour ses données avérées. Héliophile, mésothermophile, mésophile à mésohygrophile, acidicline, nitrocline. Prairies inondables.
- Rare - 14 observations - 10/198 communes - 11/341 mailles. Cette achillée n'est pas méditerranéenne, sa présence "relictuelle" dans le sud-est (elle est aussi présente dans le Var et les Alpes-Maritimes) correspondant probablement à une "survie" dans des prairies marécageuses froides après les dernières glaciations. À ce jour seules les données du sud-est, et (bizarrement ?) une observation à Val-d'Oronaye, sont confirmées. Les autres sont peu, voire pas crédibles… Pays d’Entrevaux.
- Liste rouge PACA : vulnérable. Enjeu de préservation PACA : fort.
C'est une plante patrimoniale pour sa protection régionale et sa rareté dans notre département.
Floraison :
juin-septembre