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Rumex

Rumex papillaris Boiss. & Reut., 1852

Polygonaceae
Description

   d'après Flora Iberica
• Plante densément papilleuse ou glabrescente, jusqu'à 100 (120) cm.
• Tiges nombreuses, sauf chez les jeunes spécimens, dressées, simples, striées.
• Feuilles basales (25)40-130(165) × (6)10-30(45) mm, oblongues ou oblongues-lancéolées, quelque peu charnues à L/l (2,5)3-6(7). Lobes basaux généralement divergents, bifides. Pétiole égal ou plus long que le limbe. FFeuilles caulinaires oblongues ou oblongues-triangulaires, les moyennes et supérieures subsessiles.
• Inflorescence oblongue, dense, à ramifications médianes et inférieures divisées, les inférieures parfois distantes.
• Fleurs mâles à pièces du périanthe de ± 2 mm et anthères ± 1,5 mm.
• Valves du fruit 2,5-3,5(4) × (2)2,5-3(4) mm, cordés-ovales. Akènes 1,5-1,8 mm, brun rougeâtre foncé, brillants.


   Rumex papillaris Boiss. & Reut. est un taxon controversé. Si TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle. https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels le retient pour la France, Fl.MedFlore de la France méditerranéenne continentale. Jean-Marc Tison, Philippe Jauzein, Henri Michaud. Naturalia, 2014. s'interroge sur sa définition et Fl.GallFlora Gallica, Jean-Marc Tison et Bruno de Foucault. Biotope Éditions, 2014., comme le CBNAConservatoire botanique national alpin., l'exclut de la flore de France.
   Cette combinaison a d'abord été utilisée par Kerguélen dans les Pyrénées pour distinguer de R. acetosa L. des plantes à inflorescence plus condensée et ramifiée, feuilles plus étroites, rhizome plus développé et floraison plus tardive. Ces distinctions correspondent aux caractères de R. thyrsiflorus Fingerh., taxon réputé d'Europe centrale… Une autre combinaison, R. amplexicaulis.Lapeyr. , a aussi été utilisée dans les Pyrénées pour décrire des taxons "géants", intermédiaires entre R. arifolius All. et R. papillaris Boiss. & Reut…, et qui ressemblent à des plantes que l'on trouve dans les bois xérothermiques des Alpes-du-Sud.
    À ce jour, il semble impossible de nommer correctement ces rumex "géants" des chênaies des Préalpes pourtant bien individualisés… Si les éléments présentés dans cette notice correspondent bien à un taxon particulier, il est probable que sa taxonomie et sa nomenclature soient amenées à évoluer et que la combinaison R. papillaris Boiss. et Reut., utilisée un peu par défaut, ne soit pas la bonne…

  • Indigène. Mai-juillet. Hémicryptophyte à scape. Euryméditerranéen (ouest).
  • Première citation connue : 2004, Luc Garraud (Méailles).
  • Méso- à supraméditerranéen de 650 à 1250 m. Héliophile, mésothermophile, mésoxérophile à mésophile, silicicole ? Châtaigneraies, chênaies, haies bocagères.
  • Rare - 18 observations - 9/198 communes - 9/341 mailles. Pays d’Annot, Buëch-Val de Durance, Bassin du Sasse, Pays de Banon, Luberon oriental, Pays d’Entrevaux, Moyen-Verdon.
Cartographie (Maillage INPN 5x5km)
Rédaction de la fiche : Danièle HAMARD
Référentiel taxinomique : TaxRef v17
Mise en ligne de la fiche le : 01/02/2021
Modification ou ajout de photo(s) le : 11/03/2024