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Platane d'Espagne

Platanus x hispanica Mill. ex Münchh., 1770

Platanaceae
Description

   Flore de Coste
• Arbre élevé, à écorce toujours unie, l'épiderme se détachant par plaques.
• Feuilles grandes, alternes, pétiolées, palmatilobées, pubescentes dans leur jeunesse, à la fin glabres, à 3-5 lobes dentés, le médian ± aussi long que sa largeur basale, à sinus ouverts (60-90 °) et assez profonds (1/4 à 1/3 de la longueur du limbe).
• Inflorescences groupées par (1)2(3-4).
• Fleurs monoïques, en chatons unisexués, globuleux, subsessiles, espacés sur de longs pédoncules pendants, les mâles et les femelles sur des axes différents.
• Périanthe remplacé par des écailles linéaires-spatulées.
• Étamines en nombre indéfini.
• Style simple, en alène, stigmatifère au sommet.
• Ovaire libre.
• Fruits secs, en petites massues entourées de poils à la base, uniloculaires, indéhiscents.


   Comme précisé dans l'introduction du genre, il semble plus raisonnable de considérer toutes les formes observées comme appartenant au complexe hybride P. hispanica s.l.
   Le platane a été largement utilisé comme arbre d'ombrage et d'alignement à partir du milieu du XIXe siècle détrônant progressivement le micocoulier, arbre traditionnel de la Provence. Phénomène relativement récent, il est devenu subspontané en se naturalisant dans les milieux rivulaires. Il s'y trouve à l'état isolé sans constituer de peuplements monospécifiques. Vu la rapidité de son évolution cette espèce est susceptible de devenir un élément clef des futurs systèmes rivulaires de la région méditerranéenne occidentale.
   La valeur "patrimoniale" des platanes (entendue comme l'étroite association qui est faite de ceux-ci - pourtant exogènes - aux paysages de Provence) est remise en cause par leur dépérissement généralisé depuis l'introduction d'une maladie cryptogamique durant la seconde guerre mondiale. Ce "chancre coloré" (Ceratocystis fimbriata Ellis & Halst.) est transmis lors des tailles (pas toujours très judicieuses) par des outils mal ou non désinfectés. C'est alors logiquement que les individus naturalisés des ripisylves semblent épargnés par la maladie du chancre coloré.

  • n° 1775 du catalogue de L. Laurent (Platanus hybrida Brot.).
  • Exogène. Mai-juin. Phanérophyte. Hybride.
  • Première citation connue : Claude-Charles Mathon (1940, Cruis).
  • Mésoméditerranéen et supraméditerranéen jusqu'à ± 900 m. Héliophile, mésothermophile, mésoxérophile à mésophile. Planté en alignements, dans les parcs, jardins et espaces verts. Subspontané dans le lit des rivières et les ripisylves.
  • Peu commun - 52 observations - 34/198 communes - 37/341 mailles. Il diffuse dans les vallées à partir de la basse Durance et de la vallée du Var.
Floraison :

JFMAMJJASOND

mai-juin
Écologie :

Altitudes :

3000 m
2000 m
1000 m
0 m
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Cartographie Platanus hispanica
Peu commun - 34/198 communes
 Cité après 1999
 Cité avant 2000 seulement
 À confirmer/infirmer
 Erroné
Rédaction de la fiche : Christophe BONNET
Référentiel taxinomique : TaxRef v17
Mise en ligne de la fiche le : 01/02/2021
Modification ou ajout de photo(s) le : 11/03/2024