d'après la Flore de Coste et Flora Gallica
• Plante herbacée vivace de 10-30 cm, glabre, à bulbe globuleux ou un peu déprimé, entouré normalement de plus de 10 caïeux dormants de petite taille (< 1/4 de la longueur du bulbe mère).
• Feuilles égalant ou dépassant la tige, linéaires, à ligne blanche longitudinale.
• Inflorescence en corymbe lâche.
• Fleurs, 5-15, blanches en dedans, vertes en dehors. Périanthe de 15-20 mm, au moins du double plus long que les étamines.
• Pédicelles fructifères inférieurs souvent (non toujours) > 2 × bractée correspondante.
• Capsule ovale, à 6 côtes saillantes équidistantes.
Plante des biotopes synanthropiques thermophiles.
Si, comme nous le faisons, on suit le traitement de Fl.GallFlora Gallica, Jean-Marc Tison et Bruno de Foucault. Biotope Éditions, 2014., ce serait la seule espèce mésophile, commune dans les ripisylves, aux bords des champs et dans les prairies fraîches.
Il faudrait lui rattacher les données de O. umbellatum s.l. se rapportant aux observations correspondant à son écologie, mais cette analyse des observations anciennes, quand elle est possible, reste à faire.
- n° 1834 du catalogue de L. Laurent.
- Indigène avec extension anthropique. Avril-juin. Géophyte. Euryméditerranéen.
- Première citation connue : Théodore Derbez (fin XIXe siècle, Gréoux-les-Bains).
- 400 à 1700(2000 ?) m, étages mésoméditerranéen à montagnard . Elle est réputée héliophile, thermophile, mésophile à mésoxérophile, rudérale… ce qui ne recouvre qu'une partie des observations actuelles. Cultures et friches, ripisylves enherbées.
- Assez rare - 18 observations - 13/198 communes - 13/341 mailles. Habituellement considérée comme commune du mésoméditerranéen au montagnard, elle semble alors nettement sous-observée dans le département, probablement du fait de l'évolution de la perception des ornithogales méditerranéennes. Buëch-Val de Durance, Luberon oriental, Pays de Manosque, Plateau de Valensole, Bas-Verdon, Pays de Digne, Haut-Verdon.