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d'après Ombellifères de France, J.-P. Reduron
• Plante robuste, ramifiée, luisante, glabre ou faiblement velue en général, atteignant 0,3-0,8(1,6) m. Organe souterrain couronné de restes foliaires fibreux.
• Tige pleine, ronde, striée, parfois cannelée dans a partie supérieure.
• Feuilles inférieures amples, assez épaisses, portées par un pétiole cylindrique, (3)4-5 divisées-pennées en derniers segments de morphologie très variable, de contour arrondi à linéaire, souvent cunéiformes, lobés-dentés et mucronés. Feuilles supérieures sessiles sur une gaine peu ventrue.
• Fleurs blanches, parfois rosées réunies en ombelles de grande taille (diamètre pouvant atteindre 15-21 cm), à (15)20-50(54) rayons finement scabres du côté interne. Involucre de nombreuses bractées linéaires-lancéolées, ciliées (rarement glabres), le plus souvent réfléchies, persistantes. Involucelle similaire.
• Sépales triangulaires. Pétales cordiformes, atteignant 2,5 mm sur la périphérie de l'ombelle, pourvus d'une échancrure de profondeur variable.
• Anthères blanches. Stylopode conique, vert clair puis blanchissant.
• Fruit ovoïde ou ellipsoïde, tronqué aux deux extrémités, (5)7-10 mm, glabre (poils caducs sur les côtes primaires), plus rarement velu, à côtes secondaires prolongées en ailes bien développées, les marginales plus larges que les dorsales et égalant presque le corps du fruit. Vittae dorsales visibles, 1 par vallécule, 2 commissurales non apparentes. Carpophore velu, divisé jusqu'à la base. Styles réfléchis, 1,2-3 fois plus longs que le stylopode.
L'espèce est parfois très difficile à identifier au stade végétatif ou floral pour les morphotypes foliaires à segments très étroits. Il faut alors se baser sur le port général (robustesse), la morphologie de la gaine, le diamètre des ombelles, l'involucre.
Seul le type, cité dans le département, est reconnu par TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle.
https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels.
On remarque assez régulièrement des pieds arrachés auxquels manque la partie souterraine. La légende “rurale” veut que celle-ci serve à fabriquer du savon. Plus prosaïquement, il doit s’agir de pique-niques de sangliers ou de chevreuils qui trouvent là un mets délicat.
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
3000 m | |
2000 m | |
1000 m | |
0 m |
• Laserpitium gallicum L., 1753 | |
↳ | Laserpitium gallicum L. subsp. gallicum |
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