d'après la Flore de Coste
• Plante vivace, glanduleuse-visqueuse, odorante. Tiges de 5-10 dm, frutescentes à la base, dressées, très feuillées.
• Feuilles lancéolées, entières ou dentées, aiguës, les caulinaires embrassantes et cordées à la base, glanduleuses sur les deux faces.
• Capitules assez gros en longues grappes pyramidales. Involucre à folioles linéaires, les extérieures scarieuses, vertes sur le dos, obtuses, les intérieures scarieuses, aiguës, ciliées. Fleurs jaunes rayonnantes, ligules dépassant assez longuement l'involucre.
• Akènes velus, rétrécis en col au sommet.
Quatre sous-espèces sont reconnues, mais seul le type est présent en France et donc dans le département.
- Indigène. Juillet-octobre. Hémicryptophyte. Euryméditerranéen.
- Première citation connue : Alain Archiloque (1961, Moustiers-Sainte-Marie).
- De la basse Durance à 520 m : étage mésoméditerranéen. Héliophile, thermophile, mésoxérophile, neutrophile, saxicline ou gravicole, nitrophile. Ripisylves matures, alluvions graveleuses, friches mésotrophes.
- Assez rare - 99 observations - 21/198 communes - 17/341 mailles. Cette inule, observée dans les années 1960 à Castelet-les-Sausses et Moustiers-Sainte-Marie, apparaît dans la Durance dans les années 1990 (Amat à Lurs, L. Garraud au Castellet), où elle est maintenant connue jusqu’à Entrepierres (J. Van Es, 2008) et la Bléone jusqu’à Aiglun (Hamard, 2007). Très commune dans les départements littoraux, elle remonte via les grands cours d'eau. Elle est en expansion. Pays de Manosque, Luberon oriental, Bassin du Sasse, Plateau de Valensole, Adret de Lure, Moyen-Verdon, Pays de Digne, Pays d’Entrevaux.
Floraison :
juillet-octobre