Recherche rapide (aide ?)

Mentions légales

Les données mises en forme dans cet Atlas en ligne (carte, textes, graphiques...) ne peuvent être utilisées ou reproduites sans l'accord explicite d'INFLORALHP.

Les photos et illustrations de cet Atlas en ligne sont la propriété exclusive de leurs auteurs. Sauf indication contraire, elles peuvent être utilisées suivant les conditions de la licence Creative Common CC-CY-NC-SA (citation de l'auteur - pas d'utilisation commerciale - partage dans les mêmes conditions).



Cystoptéride fragile, Capillaire blanc

Cystopteris fragilis (L.) Bernh., 1805

Cystopteridaceae
Description

   d'après la Flore de Coste et R. Prelli
• Fougère vivace à souche courte écailleuse roussâtre.
• Frondes délicates de 15-30 cm, en touffe peu fournie, à pétiole grêle, un peu écailleux à la base, plus court que le limbe. Celui-ci bien plus long que large, oblong-lancéolé, atténué à la base, bi-tripennatiséqué. Pennes 1-2 fois pennatiséquées, les inférieures bien plus courtes que les moyennes. Pinnules pennatipartites ou lobulées dentées, à lobes ovales, denticulés, la plupart non échancrés et à nervures aboutissant à la pointe des dents.
• Sores médiocres, arrondis, épars, à la fin confluents. Indusie ovale-aiguë.
   Dans les zones montagneuses où ils peuvent être en contact, il se distingue de C. alpina par des pinnules plus larges (vs. linéaires) et de C. dickienana par des spores (microscope !) à surface couverte de courtes épines (vs. surface ridée).


   En 2024, TaxRef 17 modifie la taxonomie du genre. Les deux espèces C. alpina et C. dickieana sont incluses dans C. fragilis au rang de sous-espèce, C. fragilis subsp. alpina et C. fragilis subsp. fragilis. Et également notée à une reprise la sous-espèce huteri.

  • n° 2313 du catalogue de L. Laurent.
  • Indigène. Juin-septembre (fructification). Hémicryptophyte. Subcosmopolite.
  • Première citation connue : 1784, Michel Darluc (Saint-Étienne-les-Orgues).
  • Large amplitude du supraméditerranéen à l’alpin de (600) 800 à 2500 m. Peu exigeant : héliophile à sciaphile, mésothermophile à mésocryophile, mésophile, indifférent à la nature du substrat. Tous les milieux rocheux : pieds de parois, éboulis, pierriers, blocs erratiques.
  • Commun - 907 observations retenues/913 - 89/198 communes - 162/341 mailles. Commun dans tous les districts où l’altitude dépasse 500-600 m, il n’est absent que dans le sud-ouest (Pays de Manosque, Plateau de Valensole et Bas-Verdon).

   d’après Flora Gallica
1. Segments de 3ème ordre pennatilobées à pennatipartites à divisions contiguës. Frondes à dents ultimes majoritairement subaiguës, à nervures aboutissant dans la pointe : subsp. fragilis.
1'. Segments de 3ème ordre (au moins les inférieurs pennatipartites à pennatiséqués à divisions nettement écartées. Frondes à dents ultimes majoritairement tronquées ou légèrement échancrées, à nervures aboutissant dans l’échaancrure : subsp. alpina.

Floraison :

JFMAMJJASOND

juin-septembre (fructification)
Écologie :

Altitudes :

3000 m
2000 m
1000 m
0 m
Taxinomie (Liens entre une espèce et ses sous-espèces)
Photos de la plante ( 6  photos disponibles)
1) Survolez une photo pour afficher les informations de prise de vue…
2) Cliquez sur les photos pour les agrandir…
 
Cartographie Cystopteris fragilis
Commun - 89/198 communes
 Cité après 1999
 Cité avant 2000 seulement
 À confirmer/infirmer
 Erroné
Rédaction de la fiche : Christophe BONNET
Référentiel taxinomique : TaxRef v17
Mise en ligne de la fiche le : 01/02/2021
Modification ou ajout de photo(s) le : 11/03/2024