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Grande ciguë, Ciguë tachetée

Conium maculatum L., 1753

Apiaceae
(† Ombellifères)
Description

   d'après Ombellifères de France, J.-P. Reduron
• Plante de grande taille (atteignant 2 m et plus), glabre, produisant une odeur désagréable, nitreuse, plus ou moins ammoniaquée, souvent comparée à celle de l'urine de souris. Tige ronde, lisse, pruineuse et maculée de taches rouge-brun surtout à la base (parfois verte).
• Feuilles grandes, pouvant atteindre 50 cm, triangulaires dans leur pourtour, 2-4 divisées en très nombreux segments ovales-lancéolés, longs de 10-20 mm, profondément lobés. Feuilles supérieures semblables.
• Ombelles disposées en cymes et formées de (6)7-15(20) rayons subégaux. 3-6 bractées lancéolées, larges, marginées de blanc. (1)2-9(10) bractéoles de même morphologie, pouvant être réfléchies et déjetées vers l'extérieur et parfois connées à la base.
• Fleurs blanches, sépales non développés. Pétales obovales courtement échancrés. Étamines blanches ou jaune clair, puis brun clair, égalant le pétale. Stylopode blanc-vert.
• Fruit glabre, brun-grisâtre, (2)2,5-4(5) mm, largement ovale, un peu comprimé latéralement (face commissurale plus ou moins rétrécie), parcouru de côtes souvent crénelées et ondulées. Vittae indistinctes à maturité (mais présentes dans le fruit jeune). Styles horizontaux ou récurvés, aussi longs à deux fois plus longs que le stylopode.
   L'espèce est assez facile à reconnaître par sa forte taille, le fait qu'elle soit peu feuillée à la base à la fructification. Le feuillage froissé présente cette odeur forte, aminée. Le plus souvent la tige est nettement maculée. Enfin les fruits sont caractéristiques avec leurs côtes plus ou moins ondulées-crénelées..

  • n° 819 du catalogue de L. Laurent.
  • Indigène avec extension anthropique. Juin-août. Hémicryptophyte. Paléotempéré.
  • Première citation connue : Charles Flahault à Val-d'Oronaye (Meyronnes, 1897).
  • Méso- et supraméditerranéen en 500 et 1200 m. Héliophile, thermophile, mésophile, calcicline, nitratocline. Lits des cours d’eau, berges et talus, abords des villes, villages et fermes.
  • Peu commun - 44 observations - 25/198 communes - 29/341 mailles. Bien connu à l'extrême ouest du département, il est disséminé par ailleurs. Jabron, Buëch-Val de Durance, Adret de Lure, Pays de Banon, Pays de Manosque, Plateau de Valensole, Moyen-Verdon, Pays de Digne, Haut-Verdon, Pays d’Annot, Bassin de Seyne, Ubaye.
Floraison :

JFMAMJJASOND

juin-août
Écologie :

Altitudes :

3000 m
2000 m
1000 m
0 m
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Cartographie Conium maculatum
Peu commun - 25/198 communes
 Cité après 1999
 Cité avant 2000 seulement
 À confirmer/infirmer
 Erroné
Rédaction de la fiche : Christophe BONNET
Référentiel taxinomique : TaxRef v17
Mise en ligne de la fiche le : 01/02/2021
Modification ou ajout de photo(s) le : 05/07/2024