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Plantes du genre Carex

Carex L., 1753
Laîche ( Cyperaceae)

   Ce genre cosmopolite, mais essentiellement holarctique, comprend ± 2000 espèces dont une soixantaine sont présentes dans les Alpes-de-Haute-Provence.
   Les données disponibles souffrent de plusieurs biais. C'est un genre difficile où les erreurs d'identification ne sont pas rares, risque aggravé par une nomenclature complexe (nombreux synonymes ou combinaisons identiques pour des taxons différents). La perception de certaines espèces a évolué au cours du temps sans que l'on sache quelle "référence" a suivi le découvreur.
   C'est particulièrement le cas pour deux ensembles, le groupe de C. flava s.l. (± 6 espèces) et celui de C. muricata s.l. (± 5 espèces) où, de plus, la taxonomie et la chorologie ne sont pas totalement définies.
   Cités par erreur : Carex appropinquata Schumach., C. arenaria L., C. binervis Sm., C. bipartita Bellardi ex All., C. brachystachys Schrank, C. demissa Vahl ex Hartm., C. depauperata Curtis ex With., C. depressa Link, C. dioica L., C. divulsa Stokes, C. ericetorum Pollich, C. extensa Gooden., C. ferruginea Scop., C. fimbriata Schkuhr, C. firma Mygind ex Host, C. lachenalii Schkuhr, C. pauciflora Lightf., C. pilulifera L., C. pulicaris L., C. riparia Curtis, C. umbrosa Host, C. vulpina L.

   Cinq taxons morphologiquement proches, flava, mairei, viridula, lepidocarpa et demissa ont été traités différemment au fil du temps et des flores.
   Fl.MedFlore de la France méditerranéenne continentale. Jean-Marc Tison, Philippe Jauzein, Henri Michaud. Naturalia, 2014. ne retient que trois espèces (mairei, flava et viridula avec trois sous-espèces), mais suggère qu'il serait possible de ne voir que deux espèces (mairei et flava avec 4 sous-espèces pour cette dernière).
   Nous suivons ici TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle. https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels et Fl.GallFlora Gallica, Jean-Marc Tison et Bruno de Foucault. Biotope Éditions, 2014. qui retiennent les cinq taxons au rang spécifique.
- C. flava : 200-2600 m, Alpes, probablement surestimée par confusion avec des lepidocarpa à épi mâle sessile.
- C. mairei : 0-1200 m, rare, Bassin parisien, Causses, Pyrénées centrales et orientales, Alpes-Maritimes, douteux ou éteint ailleurs.
- C. viridula : 0-1200 m : dispersé en France.
- C. lepidocarpa : 0-2300 m : dispersé en France.
- C. demissa : dispersé en France siliceuse.
   Suivant les indications de Fl.GallFlora Gallica, Jean-Marc Tison et Bruno de Foucault. Biotope Éditions, 2014. et du CBNAConservatoire botanique national alpin., nous pensons que les quatre premiers taxons sont bien présents dans le département, et que, par contre, les citations de demissa sont des erreurs. Mais les cartes de répartition sont à prendre avec précaution en attendant que les choses se stabilisent et que de nouvelles données viennent éclairer la situation.

   Un autre groupe présente encore des imprécisions. Ce sont cinq taxons du sous-genre Vignea, morphologiquement proches (et pour deux d'entre eux susceptibles de s'hybrider), retenus au rang spécifique par TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle. https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels, qui ont été, à une époque ou une autre, considérés comme des sous-espèces de C. muricata s.l. :
- C. muricata où sont reconnues deux sous-espèces.
- C. pairae (= C. muricata subsp. lamprocarpa).
- C. divulsa (= C. muricata subsp. divulsa).
- C. leersii (= C. muricata subsp. leersii, C. divulsa subsp. leersii).
- C. spicata (= C. muricata subsp. contigua).
   Ces 5 taxons sont cités dans le département sans que l'on sache toujours le "référentiel" utilisé par les observateurs.
   Suivant les chorologies et conditions écologiques admises par les flores récentes (Fl.GallFlora Gallica, Jean-Marc Tison et Bruno de Foucault. Biotope Éditions, 2014., Fl.MedFlore de la France méditerranéenne continentale. Jean-Marc Tison, Philippe Jauzein, Henri Michaud. Naturalia, 2014.), seul muricata dépasserait l'étage montagnard, leersii serait rare, voire absent, des régions méditerranéennes et la chorologie de spicata est encore très mal connue. Les cartes de répartition actuelles dans le département ne respectent pas toutes ces indications. Il apparaît alors que beaucoup reste à faire pour avoir une vision pertinente de la présence éventuelle et de la répartition de ces cinq taxons dans les Alpes-de-Haute-Provence.

   d’après Flora Gallica
1. Inflorescence en épi simple : toutes les fleurs insérées en apparence sur l’axe principal à l’aisselle d’une écaille (parfois caduque). Attention, certaines espèces normalement à plusieurs épis peuvent avoir un épi simple sur les tiges rabougries, par ex. C. curvula... : examiner plusieurs exemplaires. Les petites inflorescences de C. humilis peuvent avoir des épis femelles uniflores, l’ensemble donnant l’impression d’un seul épi androgyne. Dans ce cas il semble y avoir 3 écailles par fleur femelle et non 1 (écaille proprement dite, ochréa et bractée de l’épi) (Groupe A (monostachyés)). Voir 2.
1'. Inflorescence en plusieurs épis ou en épi lobé : au moins certaines fleurs inférieures insérées sur des axes secondaires ou entourées de plusieurs écailles. Voir 5.
2. Fleurs femelles toutes ou presque toutes à 2 stigmates, ou absentes. Utricules un peu comprimés, plans convexes : C. davalliana.
2'. Fleurs femelles toutes ou majoritairement à 3 stigmates, toujours présentes. Utricules non comprimés, nettement ou obscurément trigones. Voir 3.
3. Utricules fendus en long à la face ventrale, certains contenant 2 fleurs (1 mâle et 1 femelle) : C. myosuroides.
3'. Utricules non fendus, contenant chacun 1 fleur mâle ou femelle. Voir 4.
4. Utricules brièvement ovoïdes, restant dressés. Écailles florales femelle persistant jusque après la chute des utricules. Feuilles en majorité ≥ 2 mm de large, persistant au moins 2 ans après dessiccation (donc hampe florale engainée par au moins 9 feuilles en majorité desséchées). Plante xérophile en colonie ± dense : C. rupestris.
4'. Utricules fusiformes, rapidement réfractés. Écailles florales femelles tombant avant maturité. Feuilles ≤ 1,5 mm de large, se nécrosant en au plus 1 an après dessiccation (donc hampe florale engainée par au plus 6 feuilles dont 2-3 vertes). Plante hygrophile en colonie lâche : C. microglochin.
5. Épis morphologiquement tous semblables, au moins 1/3 d’entre eux androgynes, les autres mâles et/ou femelles à répartition variable (Groupe B (Homostachyés)). Voir 6.
5'. Épis morphologiquement différenciés, 1(3) supérieur(s) mâles ou androgyne(s), les autres normalement femelles (Groupe C (Hétérostachyés)). Voir 22.
6. 3 stigmates. Utricules à dos ± caréné. Tige à angles très arrondis : C. curvula.
6'. 2 stigmates. Utricules à dos arrondi. Tige nettement triquètre. Voir 7.
7. Inflorescence < 18 mm de long à L/l < 2, paraissant entière ou superficiellement lobée. Plante de l’étage alpin (peut descendre dans le subalpin) : C. foetida.
7'. Inflorescence de taille et de proportion variable, généralement nettement lobée ou interrompue. Écologie variable, mais si inflorescence compacte (comme C. foetida), alors plante des étages inférieurs. Voir 8.
8. Écailles florales femelles à marge hyaline bien délimitée et généralement > 0,2 mm de large. Voir 9.
8'. Écailles florales femelles à marge hyaline mal délimitée et/ou < 0,2 mm de large, ou entièrement hyaline à l’exception de la nervure médiane. Voir 10.
9. Plante en colonie peu dense. Inflorescence normalement ≤ 3 cm de long, ± lobée mais non interrompue. Rameaux primaires de l’inflorescence < 1,5 cm, garnis d’utricules dès la base : C. diandra.
9'. Plante en touradon. Inflorescence normalement > 4 cm de long, souvent interrompue. Rameaux primaires de l’inflorescence normalement > 1,5 cm, souvent dénudés à la base : C. paniculata.
10. Plante en colonie lâche, rapidement > 1m2 au niveau du collet (issue d’un rhizome horizontal à entrenœuds longs). Tiges dressées ou retombantes, mais non divergentes. Voir 11.
10'. Plante en touffe, généralement < 4 dm2 au niveau du collet (issue d’un rhizome superficiel à entrenœuds courts). Tiges tendant à diverger en gerbe. Voir 13.
11. Utricules, si bien développés, à corps caréné aux marges mais non ailé. Inflorescences majoritairement < 2 cm de long à épis médians et terminaux mâles au sommet : C. divisa.
11'. Utricules, si bien développés, à corps ailé au moins dans sa partie apicale (très étroitement chez C. disticha). Inflorescences parfois < 2 cm de long mais alors à épis médians et terminaux femelles au sommet. Voir 12.
12. Épis médians et terminaux gynécandres. Grande majorité d’inflorescences adultes < 25 mm de long (mesurées depuis l’insertion de la bractée inférieure). Utricules, si bien développés, à aile < 0,2 mm de large vers l’apex du corps : C. praecox.
12'. Au moins certains épis médians et terminaux unisexués, androgynes ou trimonoïques. Grande majorité d’inflorescences adultes > 25 mm de long (mesurées depuis l’insertion de la bractée inférieure). Utricules à aile de largeur variable : C. disticha.
13. Épis à fleurs femelles à la base, mâles au sommet. Voir 14.
13'. Épis à fleurs mâles à la base, femelles au sommet. Voir 19.
14. Utricules à paroi liégeuse à la base (épaississement interne clair > 0,3 mm : examiner une coupe transversale à la loupe). Ligule de la fleur supérieure à L/l généralement > 1. Voir 15.
14'. Utricules à paroi non différenciée à la base (examiner une coupe transversale à la loupe). Ligule de la fleur supérieure à L/l généralement ≤ 1. Voir 16.
15. Utricules nettement nervés en long sur les deux faces. Tige souvent > 2 mm de diamètre, à faces concaves. Feuilles souvent > 4 mm de large : C. otrubae.
15'. Utricules nettement nervés en long sur la face abaxiale, seulement à la base sur la face adaxiale. Tige < 2 mm de diamètre, à faces planes. Feuilles souvent ≤ 4 mm de large : C. spicata.
16. Inflorescences bien développées ≤ 3,5 cm de long, à L/l ≤ 4, à épis inférieurs espacés de moins de 1 cm. Écailles florales femelles opaques sauf les marges, d’un brun clair à foncé à maturité. Groupe de C. muricata. Voir 17.
16'. Inflorescences bien développées ≥ 4 cm de long, à épis inférieurs espacés de plus de 1 cm (examiner plusieurs tiges aussi robustes que possible). Écailles florales femelles généralement ± translucides sauf la nervure centrale, incolores à brun clair à maturité. Groupe de C. divulsa. Voir 18.
17. Utricules à carènes non ailées, progressivement atténués en bec à l’apex, longs de 3-4 mm à maturité. Écaille femelle brun clair : C. pairae.
17'. Utricules à carènes distinctement ailées, ± brusquement contractés en bec à l’apex, longs de 3,5-5 mm à maturité. Écaille femelle brun sombre : C. muricata.
18. Utricules longs de 3,5-4,2 mm à maturité. Inflorescences majoritairement > 5,5 cm de long, souvent certaines > 8 cm. Espacement des deux épis inférieurs souvent > 2 cm : C. divulsa.
18'. Utricules longs de 4-5,5 mm à maturité. Inflorescences majoritairement < 5,5 cm de long, toujours < 8 cm. Espacement des deux épis inférieurs toujours < 2 cm : C. leersii.
19. Bractée inférieure normalement > inflorescence, sensiblement aussi large que les feuilles. Écailles florales femelles aiguës à acuminées. Épis inférieurs espacés de 2-4 fois leur longueur à maturité : C. remota.
19'. Bractée inférieure rarement > inflorescence chez certains individus et, dans ce cas, beaucoup plus étroite que les feuilles. Écailles florales femelles obtuses à mucronées. Épis inférieurs espacés de 0-2 fois leur longueur à maturité (sauf parfois chez les C. echinata à 2 épis). Voir 20.
20. Écailles florales femelles à L/l > 1, aiguës ou acuminées, peu ou pas plus courte que l’utricule mûr : C. leporina.
20'. Écailles florales femelles à L/l ≤ 1, obtuses à mucronées, souvent nettement plus courtes que l’utricule mûr. Voir 21.
21. Utricules à L/l ≥ 2,5, rapidement divariqués ou récurvés à maturité : C. echinata.
21'. Utricules à L/l ≤ 1,5, restant imbriqués à maturité : C. canescens.
22. Fleurs femelles toutes à 2 stigmates. Akènes comprimés. Voir 23.
22'. Au moins 30 % des fleurs femelles (souvent toutes ou presque) à 3 stigmates. Akènes des fleurs à 3 stigmates non comprimés. Voir 26.
23. Utricules guttiformes non comprimés, à L/l > 2,5, à bec étroit et bien distinct, virant rapidement au brunâtre, de même teinte que les écailles florales. Feuilles condupliquées, très fines (≤ 1 mm de large dépliées), vert vif. Port rappelant Festuca violacea : C. mucronata.
23'. Utricules ovales fortement comprimés, à L/l < 2, à bec large et indistinct, restant longtemps vert pâle, contrastant avec l’écaille florale à teinte de fond brune à noire. Feuilles planes, pliées en V ou en W ou enroulées, au moins certaines > 1 mm de large (dépliées), souvent ± glauques. Port ne rappelant nullement une fétuque. Voir 24.
24. Épis disposés en faisceau corymbiforme, le terminal androgyne. Tige normalement < 15 cm, décombante : C. bicolor.
24'. Épis disposés en inflorescence spiciforme, le terminal mâle ou occasionnellement androgyne. Tige rarement < 15 cm et, dans ce cas, dressée. Voir 25.
25. Épiderme supérieur des feuilles à cellules portant chacune une paille (microscope x 100 en lumière rasante). Feuilles de largeur variable, souvent toutes < 3 mm de large. Plante en colonie, en touffe ou en touradon bas, à port restant généralement érigé : C. nigra.
25'. Épiderme supérieur des feuilles à cellules non papilleuses (microscope x 100 en lumière rasante). Généralement certaines feuilles > 3 mm de large. Plante en touradon devenant haut avec l’âge, à port érigé à l’anthèse, puis en gerbe : C. elata.
26. Utricules à faces éparsément à densément poilues, au moins avant maturité. Voir 27.
26'. Utricules à faces glabres, mais parfois aculéolées. Voir 35.
27. Utricules mûrs > 6 mm de long. Normalement plusieurs épis mâles. Feuilles souvent à pubescence bien visible et persistante à la face supérieures : C. hirta.
27'. Utricules mûrs < 5 mm de long. Généralement 1 épi mâle. Feuilles glabres ou à pubescence discrète (loupe) et ± caduque à la face supérieure. Voir 28.
28. Tige < 10 cm, portant des épis répartis sensiblement sur toute sa longueur. Feuilles vivantes convolutées, ≤ 2 mm de large (mises à plat), celles de l’année précédente (si entières) > 4 fois la tige : C. humilis.
28'. Tige souvent >10 cm, portant des épis dans sa partie terminale et parfois 1-2 épis à pédoncule naissant de la base (épis gynobasiques). Feuilles vivantes planes, pliées en V ou canaliculées, souvent > 2 mm de large (mises à plat), celles de l’année précédente (si entières) ≤ 2 fois la tige. Voir 29.
29. Bractée inférieure non engainante ou engainante sur moins de 2 mm. Voir 30.
29'. Bractée inférieure normalement engainante sur plus de 2 mm (gaine parfois fendue par le pédoncule de l’épi, mais toujours différenciée). Voir 31.
30. Plante en touffe dense. Tiges majoritairement < 30 cm, penchées ou décombantes à la fructification : C. montana.
30'. Plante en colonie lâche à modérément dense (parfois quelques innovations groupées). Tiges majoritairement > 30 cm, dressées : C. tomentosa.
31. Tige fructifère engainée par des feuilles sur 5-20 % de sa hauteur. Anthèse précoce (mars à début mai en plaine, à la fonte des neige en montagne). Voir 32.
31'. Tige fructifère engainée par des feuilles sur 25-50 % de sa hauteur. Anthèse tardive (à partir de mai en plaine, plein été en montagne) : C. lasiocarpa.
32. Feuille supérieure à limbe rudimentaire, au plus jusqu’à 30 % de celui des basales. Épis gynobasiques occasionnels (notamment chez les plantes jeunes) ou manquants. Voir 33.
32'. Feuille supérieure à limbe > à 50 % de celui des basales. Normalement au moins 1 épi gynobasique par tige sauf malformation : C. halleriana.
33. Épi mâle claviforme ou oblong ≥ 2 mm de diamètre (étamines exclues), dépassant les épis femelles jusqu’à maturité. Écailles florales femelles à large marge scarieuse bien distincte (quoique parfois pigmentée). Bractée inférieure à limbe rudimentaire mais généralement > 2 mm : C. caryophyllea.
33'. Épi mâle étroitement fusiforme à linéaire < 2 mm de diamètre (étamines exclues), souvent dépassé au moins par l’épi femelle supérieur à maturité. Écailles florales femelles sans marge scarieuse distincte. Bractée inférieure à limbe souvent réduit à un mucron < 2 mm, au moins sur certaines inflorescences. Voir 34.
34. Gaines des feuilles vivantes à base normalement rouge ou pourpre. Écailles florales femelles brun clair à brun-rouge. Épi femelle inférieur normalement ≥ 1 cm de long, souvent éloigné des autres : C. digitata.
34'. Gaines des feuilles vivantes verdâtres, plus rarement à base ± teintées de rouge ou de pourpre. Écailles florales femelles brun-chatain à brun-noir. Épi femelle inférieur < 1(1,5) cm de long, souvent rapproché des autres en “patte d’oiseau” : C. ornithopoda.
35. Feuille supérieure sans limbe développé. Voir 36.
35'. Feuille supérieure à limbe développé (pais parfois beaucoup plus court que celui des feuilles basales). Voir 37.
36. Écailles florales uniformément blanchâtres. Feuilles majoritairement < 1,5 mm de large. Plante en colonie (rhizome traçant) : C. alba.
36'. Écailles florales brunes ou noirâtres avec ou sans bande médiane verte. Feuilles majoritairement > 1,5 mm de large. Plante en petites touffes isolées (rhizome court et subvertical) : C. ornithopoda.
37. Écailles florales femelles subulées, légèrement dilatées à la base : C. pseudocyperus.
37'. Écailles florales femelles ovales ou lancéolées (parfois aristées). Voir 38.
38. Présence régulière d’inflorescences à plusieurs épis entièrement mâles (toutes les inflorescences ou la grande majorité). Voir 39.
38'. 0-1 épi entièrement mâle, sauf malformation occasiionnelles. Voir 45.
39. Utricules à bec > 40 % du corps. Voir 40.
39'. Utricules à bec < 30 % du corps. Voir 43.
40. Écailles florales mâles à teinte de fond brun-pourpre sombre. Corps de l’utricule à L/l > 2. Bec de l’utricule à apex irrégulièrement denté ou subentier : C. sempervirens.
40'. Écailles florales mâles à teinte de fond brun pâle à brun-jaunâtre. Corps de l’utricule à L/l < 1,5. Bec de l’utricule à apex nettement bifide. Voir 41.
41. Utricules bordés de 2 carènes saillantes et fortement aculéolées, insérées à 30-45° à maturité. Épis femelles dressés : C. hordeistichos.
41'. Utricules non carénés, lisses au moins sur le corps, insérées à 60-90° à maturité. Épis femelles dressés ou les 1-2 inférieurs penchés ou pendants (si utricules à 30-45° et épis femelles tous longuement pendants, cf. C. sylvatica). Voir 42.
42. Tige obtusément trigone. Feuilles glauques, généralement fortement pliées en U ou en V : C. rostrata.
42'. Tige triquètre. Feuilles vertes, planes ou légèrement pliées en W : C. vesicaria.
43. Écailles florales mâles sans marge hyaline. Utricules ovoïdes à ± guttiformes, comprimés ou non, à bec entier à bidenté : C. acutiformis.
43'. Écailles florales mâles à marge hyaline, au moins latéralement. Utricules toujours ovoïdes, comprimés, à bec, si présent, (sub)entier. Voir 44.
44. Bec de l’utricule > 0,3 mm à maturité. Utricules portant généralement des aculéoles jusqu’à 0,1 mm aux marges et souvent sur les faces. Feuilles basales à gaine de 8-25 cm se dilacérant en fibres transversales noirâtres. Tige normalement > 2 mm de diamètre sous l’inflorescence : C. hispida.
44'. Bec de l’utricule ≤ 0,3 mm à maturité, souvent subnul. Utricules lisses ou à aculéoles < 0,05 mm. Feuilles basales à gaine de 1-8 cm formant pas ou peu de fibres transversales. Tige normalement < 2 mm de diamètre sous l’inflorescence : C. flacca.
45. Feuilles caulinaires munies d’une antiligule (saillie de la gaine à l’opposé de l’insertion du limbe). Voir 46.
45'. Feuilles caulinaires sans antiligule. Voir 51.
46. Bec des utricules bordé d’aculéoles > 0,05 mm : C. mairei.
46'. Bec des utricules lisse ou bordé d’aculéoles < 0,02 mm. Voir 47.
47. Épis fructifères à L/l < 2, normalement < 1,5 cm de long. Certains utricules rapidement rétrorses, au moins à la base des épis (groupe de C. flava). Voir 48.
47'. Épis fructifères à L/l normalement > 2 (au moins l’inférieur), parfois > 1,5 cm de long. Utricules toujours antrorses ou étalés, sauf malformation (épis ramifiés). Voir 50.
48. Utricules tous à bec sensiblement droit : C. viridula.
48'. Au moins les utricules inférieurs à bec nettement courbé ou oblique. Voir 49.
49. Utricules à corps rétrorse sur moins de 50 % de l’épi (si on tient compte des becs et non du corps, la proportion peut atteindre 60-70 %, mais la courbure des bec est assez variable). Épi mâle sessile ou à pédoncule < 5 mm : C. flava.
49'. Utricules à corps rétrorse sur plus de 50 % de l’épi( si on tient compte des becs et non du corps, la proportion peut atteindre 80 à 100 %, mais la courbure des bec est assez variable). Épi mâle sessile ou à pédoncule jusqu’à 20 mm : C. lepidocarpa.
50. Écailles florales femelles à marge hyaline nette > 0,1 mm de large (mais non entièrement hyaline), toutes ou presque mutiques : C. hostiana.
50'. Écailles florales femelles à marge hyaline indistincte ou < 0,1 mm de large (parfois entièrement hyalines sauf la nervure), généralement toutes ou majoritairement mucron(ul)ées : C. distans.
51. La plupart des épis femelles à utricules basaux rapidement rétrorses. Bractée inférieure souvent réfractée à la fructification (sauf si l’épi inférieur est très éloigné des autres). Voir 52.
51'. Utricules normalement antrorses ou étalés. Bractée inférieure toujours dressée. Voir 54.
52. Utricules tous à bec sensiblement droit : C. viridula.
52'. Au moins les utricules inférieurs à bec nettement courbé ou oblique. Voir 53.
53. Utricules à corps rétrorse sur moins de 50 % de l’épi (si on tient compte des becs et non du corps, la proportion peut atteindre 60-70 %, mais la courbure des bec est assez variable). Épi mâle sessile ou à pédoncule < 5 mm : C. flava.
53'. Utricules à corps rétrorse sur plus de 50 % de l’épi( si on tient compte des becs et non du corps, la proportion peut atteindre 80 à 100 %, mais la courbure des bec est assez variable). Épi mâle sessile ou à pédoncule jusqu’à 20 mm : C. lepidocarpa.
54. Bractée inférieure à gaine ≤ 3 mm. Voir 55.
54'. Bractée inférieure à gaine ≤ 4 mm. Voir 60.
55. Feuilles poilues à la face inférieure, au moins dans leur jeunesse. Écailles florales femelles à teinte de fond hyaline ou brun pâle translucide donnant un épi qui paraît vert avant maturité. Utricules mûrs lisses et luisants (cellules planes). Bractée inférieure généralement plissée en travers : C. pallescens.
55'. Feuilles glabres sur les deux faces. Écailles florales femelles à teinte de fond brune à noirâtre donnant un épi qui paraît bigarré ou sombre avant maturité. Utricules mûrs finement et densément papilleux (cellules convexes). Bractée non plissée en travers. Voir 56.
56. Écailles florales femelles à teinte de fond d’un brun plus ou moins translucide. Épis femelles réfractés par rapport à l’axe de l’inflorescence. Épi supérieur normalement entièrement mâle : C. limosa.
56'. Écailles florales femelles à teinte de fond noirâtre opaque. Épis femelles non réfractés par rapport à l’axe de l’inflorescence (mais parfois inflorescence à axe penché). Épi supérieur souvent femelle à base mâle. Voir 57.
57. Utricules à bec court, légèrement bidenté. Écailles florales femelles noirâtre uniforme ou à nervure médiane plus brune. Inflorescence fasciculée ou ± capitée (groupe de C. atrata). Voir 58.
57'. Utricules pratiquement sans bec à ouverture apicale largement bifide. Écailles florales femelles noirâtre à nervure médiane vert clair contrastée. Inflorescence ± spiciforme (groupe de C. buxbaumii). Voir 59.
58. Inflorescence à axe ± penché ou retombant. Épi terminal normalement ≥ 15 mm de long. Épi inférieur à pédoncule > 3 mm : C. atrata.
58'. Inflorescence à axe dressé. Épi terminal < 15 mm de long. Épi inférieur à pédoncule ≤ 3 mm : C. parviflora.
59. Épi inférieur ± étroitement ovoïde à maturité. Épi terminal à base mâle occupant normalement 30-50 % de sa longueur. Inflorescence majoritairement à 3 épis femelles et bractée inférieure ≥ à elles : C. buxbaumii.
59'. Épi inférieur subcylindrique à subconique à maturité. Épi terminal à base mâle occupant 10-100 % de sa longueur (variation intrapopulationnelle fréquente). Inflorescence majoritairement à 3-4 épis femelles et bractée inférieure < à elles : C. hartmanii.
60. Écailles florales femelles majoritairement > 5 mm de long. Akènes mûrs > 3 mm de long, les utricules mûrs paraissent inhabituellement gros. Normalement 3-10 fleurs par épi femelle : C. depauperata.
60'. Écailles florales femelles majoritairement < 5 mm de long. Akènes mûrs < 3 mm de long, les utricules mûrs paraissent de taille normale. Souvent plus de 10 fleurs par épi femelle (si moins de 10 fleurs, alors écailles, utricules et akènes bien plus petits). Voir 61.
61. Épis femelles majoritairement > 3 cm de long et à L/l > 6 à la fructification. Voir 62.
61'. Épis femelles majoritairement < 3 cm de long et à L/l < 6 à la fructification. Voir 63.
62. Écailles florales femelles à teinte de fond hyaline à brun clair. Tige facilement compressible, s’aplatissant ou se rétractant en herbier, ≤ 2,5 mm de diamètre (1,5-1,8 mm le plus souvent) sous la gaine de la bractée inférieure. Épis femelles inférieurs longs de 3-7 cm, pendants : C. sylvatica.
62'. Écailles florales femelles à teinte de fond brun-rouge foncé. Tige non compressible, conservant sa forme triquètre en herbier, souvent certaines > 2,5 mm de diamètre sous la gaine de la bractée inférieure. Épis femelles inférieurs longs de 5-20 cm, pendants ou dressés : C. pendula.
63. Caractères suivants réunis : écailles florales femelles majoritairement à L/l < 1,5 (mises à plat), utricules ayant au plus quelques aculéoles à l’apex ou sur le bec. Voir 64.
63'. Au moins un des caractères suivants : écailles florales femelles majoritairement à L/l > 1,5 (mises à plat), certains utricules aculéolés au moins le long des marges dans leur moitié apicale. Voir 66.
64. Innovations stériles toutes contiguës à la plante mère. Épis femelles pendants. Bractée inférieure dépassant généralement la base de l’épi mâle : C. capillaris.
64'. Innovations stériles au moins en partie distantes de la plante mère. Épis femelles dressés ou un peu penchés. Bractée inférieure dépassant exceptionnellement la base de l’épi mâle. Voir 65.
65. Épis femelles à L/l ≤ 2 à maturité, à utricules normalement tous contigus (sauf avortement). Bractée inférieure à gaine longue de 4-10 mm, à limbe < 2 mm de large, généralement sétiforme. Plante des biotopes secs : C. liparocarpos.
65'. Épis femelles à L/l > 3 à maturité, à utricules inférieurs généralement espacés. Bractée inférieure à gaine longue de 10-30 mm, à limbe > 2 mm de large, étroitement lancéolé. Plante des biotopes frais à détrempés : C. panicea.
66. Écailles florales femelles fortement mélanisantes : teinte de fond noirâtre, marge claire < 0,05 mm de large ou nulle, nervure médiane brune ou concolore : C. frigida.
66'. Écailles florales femelles peu mélanisantes : teinte de fond brun châtain à brun sombre, généralement marge hyaline développée et/ou nervure médiane verdâtre à brun clair. Voir 67.
67. Tige florifère issue d’une ancienne rosette de feuilles à limbes ± persistants : C. sempervirens.
67'. Tige florifère issu d’un fourreau de gaines sans limbes (souvent juxtaposée à des rosettes de l’année : examiner attentivement la base). Voir 68.
68. Innovations stériles solitaires aux nœuds du rhizome ce qui donne une plante en touffe lâche. Généralement certaines feuilles (au moins les caulinaires) > 2,5 mm de large. Épis femelles normalement pendants, souvent certains à plus de 15 fleurs : C. ferruginea.
68'. Innovations stériles groupées par 5-20 aux nœuds du rhizome ce qui donne une plante en touffe très dense. Feuilles normalement toutes < 2,5 mm de large. Épis femelles dressés à ± pendants, généralement tous à moins de 15 fleurs : C. austroalpina.

résultats  101 à 101 sur 101 trouvés dans la base

Critères : Genre = Carex

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Carex sempervirens Vill. subsp. sempervirens

Laîche toujours verte

Famille : Cyperaceae

Subsp.