d'après la Flore de Coste
• Chardon à tige ordinairement très courte ou presque nulle (≤ 15 cm), feuillée, naissant au milieu d’une rosette de feuilles radicales.
• Feuilles fermes, vertes, glabres ou un peu poilues en dessous, pennatipartites à segments courts, anguleux, lobés, à bords marge pourvue d’assez fortes épines, les radicales pétiolées, les caulinaires atténuées à la base, sessiles, non embrassantes.
• Un à trois capitules terminaux.
• Involucre ovoïde, glabre. Bractées de l’involucre appliquées, lancéolées, acuminées, terminées par un petit mucron. Fleurs purpurines.
Seul le type est reconnu en France par TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle.
https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels.
- Indigène. Juin-septembre. Hémicryptophyte. Européen.
- Première citation connue : 1782, Michel Darluc (Noyers-sur-Jabron).
- De 350 à 2500 m : surtout des étages supraméditerranéen à subalpin. Héliophile à mésosciaphile, mésothermophile, mésophile, calcicline, marnicole. Pelouses et prairies à brome érigé, aphyllantaies, dépressions sèches en été, pinèdes, etc.
- Très commun - 1947 observations - 162/198 communes - 267/341 mailles. Ce chardon est présent dans tout le département mais évite les zones les plus agricoles, les grandes vallées et l’étage alpin.
Floraison :
juin-septembre