d'après la Flore de Coste et Flora Gallica
• Plante herbacée vivace d’environ 10 cm, glabre, à bulbe ovoïde, entouré normalement de moins de 10 caïeux feuillés de taille variable (souvent tous ou certains supérieurs au quart de la longueur du bulbe mère). Bulbes adultes ne se divisant normalement pas, d’où individus tous ou presque tous isolés.
• Feuilles émergeant dès l'automne, dressées ou ascendantes, égalant ou dépassant un peu la tige grêle, filiformes, non ou à peine rayées de blanc au fond du sillon.
• Inflorescence en corymbe lâche.
• Pédicelles fructifères inférieurs normalement inférieurs à 2 fois la bractée correspondante.
• Fleurs, 1-5, blanches en dedans, vertes en dehors. Périanthe long de 12-15 mm, au moins du double plus long que les étamines.
• Capsule subglobuleuse-trigone, à 6 côtes aiguës rapprochées 2 à 2.
Plante des biotopes naturels méso- à supraméditerranéens.
Rarement citée, cette espèce correspond aux ornithogales des coteaux rocailleux du mésoméditerranéen surtout. On lui rattache, mais en les considérant "à confirmer" les données de O. gussonei Ten. faites en dessous de 1000 m.
- Indigène. Avril-mai. Géophyte. Européen (sud-ouest).
- Première citation connue : Infloralhp, Quinson (2018).
- Vers 500 m pour ses seules observations authentifiées. Il est réputé mésoméditerranéen à supraméditerranéen dans la littérature. Héliophile, thermophile, mésoxérophile à xérophile. Pelouses sèches, coteaux caillouteux, lapiaz.
- Assez rare - 22 observations retenues/40 - 12/198 communes - 13/341 mailles. Réputé méditerranéen, il est confirmé à Quinson, Montagnac-Montpezat, Digne-les-Bains et Saint-Géniez, mais doit être présent au moins dans un large quart sud-ouest. Bas-Verdon…