d'après la Flore de Coste
• Plante vivace à souche dépourvue de stolons ou à rejets dressés, cotonneuse, verdâtre ou blanchâtre. Tige de 5-20 cm dressée, simple.
• Feuilles cotonneuses sur les deux faces, les inférieures lancéolées-oblongues, subaiguës, les caulinaires lancéolées, étroites, lâchement dressées.
• Capitules bruns pédonculés ou subsessiles, ordinairement 2-4, en petit corymbe terminal. Involucre à folioles poilues, brunes, les extérieures largement oblongues, arrondies au sommet, les intérieures lancéolées-linéaires.
Elle se distingue de A. dioica par l'absence de stolons, des feuilles basales oblancéolées (vs. spatulées) et des capitules brunâtres (vs. roses ou blancs)..
Seule cette sous-espèce est présente dans les Alpes-de-Haute-Provence. Le type est endémique des Carpathes.
- Indigène. Juillet-août. Hémicryptophyte. Orophyte sud européen.
- Première citation connue : 1870, Jean-Joseph Lannes (Saint-Paul).
- De 1800 à 2800 m : étages montagnard supérieur à alpin. Héliophile, cryophile, mésoxérophile à mésophile, neutro-acidiphile, saxicline ou gravicole. Rhodoraies et vaccinaies, pelouses de crêtes ventées.
- Assez commun - 369 observations - 20/198 communes - 59/341 mailles. C'est une espèce inféodée à la zone intra-alpine, mais qui déborde localement dans la diagonale méso-alpine (les Monges : C. Boucher, 2004, J.-C. Villaret, 2010). Les localités plus orientales (Thorame-Haute, Castellet-les-Sausses) n’ont pas été revues. Ubaye, Haut-Verdon, Bassin de Seyne, Pays de Digne, Bassin du Sasse.