d'après la Flore de Coste et Flora Gallica
• Plante herbacée vivace d’environ 10 cm, glabre, à bulbe ovoïde, entouré normalement de moins de 10 caïeux feuillés de taille variable (souvent tous ou certains supérieurs au quart de la longueur du bulbe mère). Bulbes adultes tendant à se diviser, d’où forte proportion d’individus en petites touffes dans les populations.
• Feuilles émergeant en cours d’hiver, dressées ou ascendantes, égalant ou dépassant un peu la tige grêle, filiformes, non ou à peine rayées de blanc au fond du sillon.
• Inflorescence en corymbe lâche.
• Fleurs, 1-5, blanches en dedans, vertes en dehors. Périanthe long de 12-15 mm, au moins du double plus long que les étamines.
• Pédicelles fructifères inférieurs normalement inférieurs à 2 fois la bractée correspondante.
• Capsule subglobuleuse-trigone, à 6 côtes aiguës rapprochées 2 à 2.
Plante des biotopes naturels supraméditerranéens à subalpins.
Suivant les synonymies retenues par TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle.
https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels, cette combinaison inclut les données notées O. collinum auct. et O. tenuifolium Guss. Et si l'on suit Fl.GallFlora Gallica, Jean-Marc Tison et Bruno de Foucault. Biotope Éditions, 2014., il faut probablement lui attribuer également une partie des données de O. gussonei Ten., ce dernier taxon étant inconnu en France, et celles de O. bourgaeanum Jord. & Fourr. inclus dans O. kochii par TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle.
https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels.
Vu ainsi, O. kochii Parl.correspondrait à un ornithogale grêle des coteaux rocailleux mésoxérophile à xérophile. Mais cet ensemble recouvre, outre O. kochii, O. orthophyllum Ten., taxon mésoméditerranéen (O. kochii est réputé supraméditerranéen et montagnard).
Si une certaine ventilation des données est possible suivant l'altitude des observations, la réalité de la répartition des différents ornithogales du département reste à confirmer sur le terrain.
- Indigène. Mai-juin. Géophyte. Euryméditerranéen (nord).
- Première citation connue : 1874, Élisée Reverchon (Vergons).
- De (1000)1200 à 1800(2400 ?) m. Étage montagnard essentiellement. Héliophile, thermophile, xérophile, calcicole, gravicole. Éboulis fins plus ou moins fixés, coteaux rocailleux.
- Assez commun - 190 observations retenues/258 - 60/198 communes - 80/341 mailles. Sa répartition reste à valider. Bien présent de l'Ubaye à la vallée du Jabron, du bassin de Digne-les-Bains au moyen et haut Verdon, dans le pays d'Entrevaux, encore présent sur l'Adret de Lure et dans le Pays de Banon il devrait se raréfier au sud-ouest pour disparaître des secteurs les plus méditerranéens.