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Cératocéphale en faux
Ceratocephala falcata (L.) Pers., 1805
| Statuts de préservation | |||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| ? | PR | CR | LR | Me | DH | DZ | ER |
Flore de Coste
• Racine annuelle, fibreuse. Hampe de 3-10 cm, nue, cotonneuse.
• Feuilles velues-blanchâtres, toutes radicales, découpées en lanières digitées et linéaires.
• Fleurs jaunes, petites, solitaires. Sépales 5, cotonneux. Pétales 5, plus longs que le calice, à onglet muni d’une fossette nectarifère.
• Carpelles en épi gros et long, munis chacun de deux bosses à la base, à bec courbé en faux, redressé, 5-6 fois plus long que le carpelle.
Autrefois connue d'un grand quart sud-est de la France, cette espèce est en régression, comme la plupart des messicoles. Notre département n'échappe pas à cette tendance.
- n° 28 du catalogue de L. Laurent (Ceratocephalus falcatus Pers.).
- Exogène archéophyte. Mars-juin. Thérophyte. Méditerranéen et touranien.
- Première citation connue : 1845, Simon-Jude Honnorat (L'Escale).
- Du mésoméditerranéen au montagnard de 400 à 1500 (1700) m. Héliophile, thermophile à mésothermophile, mésoxérophile, calcicole, argilicole. Cette messicole se rencontre aussi dans les milieux chargés en nitrates comme les reposoirs.
- Peu commun - 137 observations - 37/198 communes - 41/341 mailles. La renoncule en faux semble régresser dans les cultures, mais se maintenir (habitat de substitution ?) dans les reposoirs aux abords des bergeries ou des cabanes de bergers.
Elle est encore bien présente en Ubaye. Partout ailleurs, elle s’est raréfiée comme le montrent des citations anciennes : Büech-Val de Durance (Faucon-du-Caire,1870), Pays de Manosque (1935), Bas-Verdon (Gréoux-les-Bains, 1953), Moyen-Verdon (Moustiers-Sainte-Marie, 1977)…
Dans le sud des Alpes-de-Haute-Provence, son aire de répartition est disjointe. Elle est notée dans le Pays de Banon, le Luberon oriental, le Plateau de Valensole, le Pays de Digne, le Pays d’Entrevaux, le Bas-Verdon, le Moyen-Verdon, le Haut-Verdon.
Il a disparu des 3/4 des départements où il était connu en 1970. Cette évolution inquiétante, également observée dans notre département, justifie son statut de plante patrimoniale.
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| Peu commun - 41/341 mailles. | ||
|
|
Cité avant et après 1991 | |
| 27 |
|
Cité après 1999 |
| 14 |
|
Cité avant 2000 seulement |
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À confirmer/infirmer | |
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|
Erroné | |
Référentiel taxinomique : TaxRef v17
Mise en ligne de la fiche le : 01/02/2021
Modification ou ajout de photo(s) le : 18/03/2024
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