d'après la Flore de Coste et Flora Gallica
• Plante vivace herbacée à souche épaisse, stolonifère. Tige de 20 à 40 cm, pubescente aranéeuse, dressée, souvent ramifiée.
• Feuilles sessiles, aranéeuses et souvent blanches-tomenteuses sur les deux faces, fréquement lobées ou sinuées, les moyennes et supérieures nettement décurrentes.
• Involucre gros, ovoïde, à folioles entourées d’une large bordure brune à franges courtes (< largeur de la bractée vers sa mi-longueur), libres entre elles, brunes (mais parfois blanchissant en conditions sèches). Fleurs bleues, les extérieures rayonnantes.
Les quatre espèces C. montanus, C. triumfettii, C. graminifolius et C. semidecurrens forment un continuum morphologique. Si les "extrêmes" de ce groupe, vicariants géographiques ou écologiques, se distinguent bien, les limites de leurs répartitions respectives restent en grande partie à définir.
Dans la perception actuelle, C. montanus et C. triumfettii sont des taxons intra- et méso-alpins, C. graminifolius une espèce supra- et montagnarde-méditerranéenne, et C. semidecurrens le plus méditerranéen.
- Indigène. Juin-juillet. Hémicryptophyte. Européen (sud) et sibérien (sud).
- Première citation connue : 1993, Robert Amat (Forcalquier).
- De 800 à 1500 m : supraméditerranéen à montagnard. Mésosciaphile, mésothermophile, mésoxérophile, calcicline, saxicline. Chênaies blanches, notamment à buis, fruticées, pelouses sèches.
- Assez rare - 45 observations retenues/46 - 13/198 communes - 12/341 mailles. La carte actuelle est incomplète par défaut, il doit être présent dans tout l'arc préalpin. Certaines de ses données se cachent probablement dans des observations de C. triumfetti datant de l'époque où il n'était considéré que comme une sous-espèce de ce dernier.
- Enjeu de préservation PACA : fort.