d'après la Flore de Coste et Flora Gallica
• Plante vivace de 10 à 40 cm, rude, hérissée, à souche ligneuse à tige dressée cotonneuse, toujours simple et monocéphale.
• Feuilles blanches-cotonneuses sur les deux faces, uninervées, oblongues-lancéolées, entières ou obscurément dentées (souvent certaines feuilles à dents > 1 mm), les inférieures rétrécies en pétiole, les supérieures sessiles, un peu rétrécies à la base. Poils des feuilles à flagelle rapidement caduc, d’où feuilles adultes paraissant scabres.
• Appendices bruns ou d’un brun noir, à pointe linéaire-subulées très longue et complètement réfléchie, à cils longs et plumeux. Fleurs purpurines, les extérieures rayonnantes.
• Akènes couronnées de cils courts.
- Indigène. Juillet-août. Hémicryptophyte. Orophyte sud-est européen.
- Première citation connue : 1870, Jean-Joseph Lannes à Val-d'Oronaye (Meyronnes).
- De 1800 à 2500 m : étages montagnard et subalpin. Héliophile, mésocryophile, mésophile, acidiphile, saxicine. Mélézins, prairies de fauche, pelouses fraîches, nardaies, éboulis.
- Peu commun - 68 observations retenues/72 - 18/198 communes - 29/341 mailles. Cette centaurée se rencontre surtout dans la zone intra-alpine, d'où elle déborde un peu dans le méso-alpin (Chasse, La Moulière, L. Garraud, 2008). Les données du Pays d'Annot sont douteuses. Ubaye, Haut-Verdon, Bassin du Sasse, Bassin de Seyne.