d'après A. Fridlender
• Plante vivace de 20-50 cm, glabre, à tubercule discoïde.
• Feuilles naissant au printemps, à pétioles 2 fois plus longs que le limbe, hastées-sagittées, maculées de brun ou entièrement vertes.
• Spathe grande, vert jaunâtre ou violacée portée par un pédoncule égalant ou dépassant les pétioles des feuilles. Spadice 2 à 3 fois plus court que la spathe, à massue assez grêle, rouge violacé environ 1 fois plus courte que son pédicelle.
• Anneau mâle 2-3 fois plus court que le femelle, muni en dessous et en dessus de nombreux filaments en alène.
• Baies rouges, luisantes, en épi serré, oblong.
Il se confond plus facilement avec A. maculatum que ne le laisse supposer la clé. On s'attachera à bien apprécier la longueur du pédoncule de la spathe par rapport aux pétioles des feuilles et estimer le renflement du spadice..
- Indigène. Avril-mai. Géophyte. Européen (sud).
- Première citation connue : Jérémie Van Es (9 mai 2008, Saint-Geniez).
- Étages collinéen (type dauphinois) et montagnard, (800 et 1300 m). Mésosciaphile, mésothermophile, mésoxérophile, basocline, saxicline. Sous-bois et lisières rocailleux.
- Très rare - 5 observations - 3/198 communes - 2/341 mailles. Il n'est actuellement connu qu'à Entrepierres, Saint-Geniez et Quinson, mais peut-être sous-observé, longtemps confondu avec le plus commun A. maculatum L. Bassin du Sasse.