d'après Ombellifères de France, J.-P. Reduron
- subsp. bernardae :
• Segments foliaires de contour nettement allongé, étroitement élliptiques ou lancéolés [L/l (2,2)2,6-3,6(5)], souvent décurrents et parfois soudés entre eux à la base, plus rarement non décurrents.
• Ombelles moins nombreuses [<30 (moy.: 19-26], mais de plus grand diamètre (moy.: 18-21 cm) et à rayons plus nombreux [>40 (moy.: 48-60)].
• Bractéoles plus nombreuses [>10 (moy.: 11-13].
• Corps central du fruit plus large (1,7-2,1 mm).
• Plante de montagne, rarement entraînée en plaine.
- subsp. sylvestris :
• Segments foliaires de contour ovale-large, d'ovale-suborbiculaire à ovale-lancéolé [L/l (1,1)1,4-1,7(2,3)], généralement non décurrents mais cordiformes, arrondis ou cunéiformes à la base, rarement décurrents.
• Ombelles plus nombreuses [>40 (moy.: 43], mais de plus petit diamètre (moy.: 12 cm) et à rayons moins nombreux [<40 (moy.: 32)].
• Bractéoles moins nombreuses [<10 (moy.: 7].
• Corps central du fruit un peu moins large (± 1,5 mm).
• Plante se rencontrant en plaine comme en montagne.
Seule une vingtaine d'observations (sur un total de 336) précise la sous-espèce. La subsp. bernardae Reduron est nommée dans une quinzaine de relevés. C'est un taxon montagnard formellement présent dans la Drôme, au Col Bataille et dans les Alpes-Maritimes.
Sa répartition reste à préciser dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pour le CBNAConservatoire botanique national alpin. c'est la seule sous-espèce qui y est présente.
- Indigène. Juillet-août. Hémicryptophyte. Eurosibérien.
- Première citation connue : Charles Flahault (fin XIXe, début XXe, Val-d'Oronaye).
- Du montagnard à la base du subalpin, 1600-1950 m. Mésosciaphile, mésocryophile, mésophile à mésohygrophile. Bord des ruisseaux, dépressions détrempées, mégaphorbiaies.
- 16 observations - 3/198 communes - 7/341 mailles. Cette sous-espèce est citée à Allos et dans la Haute-Ubaye. Ubaye, Haut-Verdon.