d'après la Flore de Coste et Flore méditerranéenne
• Plante annuelle de 20-60 cm, pubescente-visqueuse, à odeur pénétrante et peu agréable. Tige dressée, anguleuse, rameuse souvent dès la base, à rameaux dressés-étalés et effilés.
• Feuilles inférieures longuement pétiolées, ovales ou oblongues, pennatilobées à lobes obtus.
• Glomérules d'un vert jaunâtre, en longues panicules spiciformes presque nues.
• Périanthes pubescents-glanduleux, cachant le fruit, à lobes non carénés.
• Graines horizontales, subglobuleuses, lisses, à bord obtus et un peu caréné.
- n° 1633 du catalogue de L. Laurent (Chenopodium botrys L.).
- Indigène. Juin-août. Thérophyte. Européen et asiatique.
- Première citation connue : Élisée Reverchon (Annot, 1874).
- Mésoméditerranéen (300-900 m). Héliophile, thermophile, mésophile à mésohygrophile, psammophile, nitrocline. Sables, vergers et haies, lits graveleux des rivières.
- Très rare - 5 observations - 4/198 communes - 4/341 mailles. Rare, ce chénopode n'est cité récemment qu'à Castellane (C. Boucher) et Gréoux-les-Bains (J. Van Es). Il a été vu par P. Lieutaghi dans les années 1990 à Saint-Michel-l’Observatoire. La donnée de É. Reverchon à Annot n'a jamais été confirmée. Luberon oriental, Bas-Verdon, Moyen-Verdon. Pays d’Annot ?