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Statuts de préservation | |||||||
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d'après la Flore de Coste et Flore méditerranéenne
• Plante vivace, pubescente-visqueuse, gazonnante.
• Tiges 5-15 cm, ascendantes, latérales, naissant à l’aisselle des feuilles d’une rosette terminale.
• Feuilles oblongues-lancéolées ou lancéolées-linéaires, aiguës, ciliées.
• Fleurs roses en dedans, rougeâtres en dehors, dressées, 1-3 au sommet des tiges. Calices allongés en massue, ombiliqués, pubescents-glanduleux, à 10 nervures rouges, à dents lancéolées-obtuses. Pétales bifides, couronnés d’écailles courtes, tronquées, à onglet saillant, auriculé.
• Capsules oblongues-coniques, glabres, égalant leur carpophore glabre.
En Provence, jusqu'en 2020, Silene petrarchae n'est avéré que sur le Mont Ventoux (Vaucluse) et la montagne de Chabre (Hautes-Alpes). Si sa présence est soupçonnée en 2010 dans les Alpes-de-Haute-Provence sur le Mourre de Chanier (Blieux), elle n'avait pu être confirmée malgré des prospections "ciblées" les années suivantes.
En 2020 il est formellement trouvé et identifié sur la montagne de Robion (Castellane).
S. vallesia L. est une espèce morphologiquement proche mais silicicole et qui fréquente les Alpes internes. Elle est présente dans les Hautes-Alpes et citée, mais non confirmée dans la haute Ubaye.
Silene vallesia et S. petrarchae font partie d’un grand groupe de silènes sud-européens orophiles et saxicoles (avec, par exemple, Silene graminea Vis. dans les Balkans, S. boryi Boiss. ibéro–nord-africain, S. pichiana Ferrarini & Cecchi des Alpi Apuane en Toscane). Ce groupe semble génétiquement proche des sections auriculatae Boiss. et ampullatae Boiss. qui prennent leur développement au Moyen–Orient (Greenberg & Donoghue, 2011).
Selon V. Noble, Silene petrarchae Ferrarini & Cecchi serait un taxon tétraploïde, calcicline, dérivé (?) de S. vallesia L. Mais, alors que ce dernier possède une aire intra-alpine, S. petrarchae est une espèce péri-alpine (ou méso-alpine si l'espèce est confirmée en Italie)…
Son statut patrimonial est lié à son originalité, sa rareté et sa vulnérabilité.
Dans la foulée de sa découverte à Robion un programme de suivi a été mis en place par le Conservatoire botanique alpin et le Parc naturel régional du Verdon.
Très rare - 3/341 mailles. | ||
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Cité avant et après 1991 | |
3 |
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Cité après 1999 |
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Cité avant 2000 seulement | |
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À confirmer/infirmer | |
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Erroné |
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