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Violette des mélèzes

Viola laricicola Marcussen, 2003

Violaceae

Espèce remarquable

Statuts de préservation
? PRCRLRMeDHDZER
Description

   d'après Thomas Marcussen
• Plante herbacée vivace, glabre, de 6–10 cm de haut, à rosette terminale peu feuillée.
• Tiges latérales florifères, 1 ou plus, dressées, glabres.
• Feuilles de 1,5–2,2 cm, crénelées, glabres ou à pubescence clairsemée, poils très courts, de 0,1–0,2 mm de long. Feuilles basales à long pétiole (4–6) cm, limbe cordé ou orbiculaire-réniforme, légèrement plus large que long, ouvert et faiblement cordé à la base, apex obtus, rarement aigu. Feuilles caulinaires vers l'apex de la tige progressivement plus allongées et aiguës ou acuminées et avec un pétiole plus court. Feuilles supérieures sessiles, triangulaires-cordées à bords concaves.
• Stipules lancéolées, 2-3 x 9-12 mm, les basales hyalines, blanchâtres ou teintées de pourpre, à franges de 1–1,5 mm de long, les caulinaires progressivement plus grandes vers l'apex de la tige, foliacées et vertes, légèrement et indistinctement fimbriées (± 0,5 mm), ou denté, les supérieures entières à bords ciliés.
• Pédoncules de 4–7 cm de long dépassant le feuillage, glabres, bibractéolés au-dessus du milieu, bractéoles de 3–4 1 mm, courtement glanduleuses-fimbriées à la base.
• Fleurs inodores, 12–20 mm de long, rectangulaire transversale en vue frontale. Corolle bleu-violet (foncé ou pâle). Sépales 6–8 x 1,5–2,5 mm, lancéolés, aigus à marge nettement hyaline. Pétales obovales, de 8–12 x 4–7 mm, larges et imbriqués, pétales latéraux barbus à la base, pétale inférieur veiné de violet foncé, éperonné. Éperon 3–3,5 2–3 mm, droit, effilé vers l'extrémité, blanc à verdâtre pâle.
• Ovaire ovoïde, glabre. Style ± 2 mm de long. Stigmate densément papilleux.
• Capsule 6–10 mm de long, trigone-ellipsoïde, aiguë, glabre. Graines 2,2 1,2 mm, assez grosses, elliptiques, brun pâle, avec un élaïosome peu visible.

  • Indigène. Mai-juin. Hémicryptophyte. Endémique alpin.
  • Première citation connue : 2004, Jean-Louis Polidori (Saint-Paul).
  • Étage subalpin (1800 à 2150 m). Héliophile, cryophile, mésophile, calcicline (mais parfois acidicline), saxicole, humicole. Mélézins.
  • Rare - 16 observations - 4/198 communes - 7/341 mailles. Ubaye.
  • Enjeu de préservation PACA : fort.

   C'est une espèce récemment décrite, morphologiquement très proche de V. riviniana Rchb. Elle s’en distingue par les éperons des jeunes fleurs inodores, blanc-verdâtre et ses graines brun pâle. Dans l’état actuel des connaissances, cette violette semble répartie entre le secteur du Lautaret (Hautes-Alpes) et la Haute Vésubie (Alpes-Maritimes) en passant par l’Ubaye et le versant Piémontais.    Selon V. Noble. & K. Diadema (2011), il s’agit d’un taxon ancestral diploïde dont V. riviniana Rchb. (avec lequel V. laricicola s’hybride) dérive.

Photos de la plante ( 5  photos disponibles)
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Cartographie (Maillage INPN 5x5km)
Rédaction de la fiche : Christian BOUCHER
Référentiel taxinomique : TaxRef v17
Mise en ligne de la fiche le : 01/02/2021
Modification ou ajout de photo(s) le : 18/03/2024