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d'après la Flore de Coste et Flore méditerranéenne
• Plante vivace, pubescente à la base, à souche un peu ligneuse, généralement avec plusieurs rejets stériles à la floraison.
• Tige 30-100 cm, dressées, simples ou rameuses, visqueuses dans le haut.
• Feuilles inférieures rapprochées en rosette, spatulées, 2-8 paires de feuilles caulinaires (hors inflorescence), les supérieures oblancéolées à linéaires, très écartées.
• Fleurs d’un vert jaunâtre, dioïques ou polygames, petites, dressées, pédonculées, en petits verticilles formant une grappe serrée et étroite. Calices fructifères ovales, non contractés au sommet, ni ombiliqués, à 10 nervures, à dents arrondies. Pétales linéaires, entiers sans écailles à la gorge.
• Capsules ovoïdes, saillantes, à carpophore presque nul.
Trois sous-espèces sont retenues par TaxRef, toutes les trois susceptibles de se rencontrer dans les Alpes-de-Haute-Provence.
- Le type est le taxon le plus commun en France et serait le seul au nord et à l'ouest d'une ligne Entrevaux, Digne-les-Bains, Manosque.
- La sous-espèce colpophylla serait endémique de Provence. Son aire, centrée sur les Alpes-Maritimes, ne dépasserait pas Digne-les-Bains vers le nord et Manosque vers l'ouest.
- La subsp. pseudotites correspond à des plantes de morphologie intermédiaire entre les deux premières et se trouverait dans leur aire de contact (et donc potentiellement dans notre département).
Seules deux des près de 550 observations dont nous disposons précisent la sous-espèce, et encore ! Elles sont libellées Silene pseudotites, combinaison imprécise dans la mesure où Silene pseudotites Besser = S. otites subsp. pseudotites, mais S. pseudotites auct. = S. otites subsp. colpophylla. De plus, l'une est notée à La Condamine-Châtelard où, dans la vision actuelle, seule pourrait être présent le type.
Si nous proposons les notices des trois sous-espèces, ne serait-ce que pour signaler leur présence probable, tout reste à faire pour les alimenter en observations fiables…
d’après Flora Gallica
Cette clé reprend des éléments de Flora Gallica. Il faut cependant garder à l’esprit que la distinction entre les subsp. otites et pseudotites est très ténue et non absolue, de nombreux individus n’étant pas réellement déterminables sur le terrain.
1. Plante souvent sup. 1,2 m de haut, à 0(1) rejet stérile à l’anthèse. 6-18 paires de feuilles caulinaires hors inflorescence, les supérieures largement oblongues à spatulées. Feuilles basales ondulées : subsp. colpophylla.
1'. Plante normalement < 1 m de haut, à 1 ou plusieurs rejets stériles à l’anthèse. 2-8 paires de feuilles caulinaires hors inflorescence, les supérieures oblancéolées à linéaires. Feuilles basales ondulées ou non. Voir 2.
2. Plante plutôt grêle. Feuilles basales allongées et non ondulées : subsp. otites.
2'. Plante assez robuste. Feuilles basales larges et ondulées : subsp. pseudotites.
• Silene otites (L.) Wibel, 1799 | |
↳ | Silene otites (L.) Wibel subsp. otites |
↳ | Silene otites subsp. colpophylla (Wrigley) J.-M.Tison, 2021 |
↳ | Silene otites subsp. pseudotites (Besser ex Rchb.) Graebn., 1913 |
Commun - 144/341 mailles. | ||
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Cité avant et après 1991 | |
121 |
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Cité après 1999 |
23 |
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Cité avant 2000 seulement |
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À confirmer/infirmer | |
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Erroné |
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