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Joubarbe des toits

Sempervivum tectorum L., 1753

Crassulaceae
Description

   d'après la Flore de Coste
• Plante vivace de 20-50 cm, robuste, assez longuement et mollement velue.
• Rosettes grandes (5-8 cm), à feuilles obovales-oblongues, peu rétrécies à la base, à faces glabres, non glanduleuses. Feuilles caulinaires oblongues, submucronées.
• Fleurs d'un rose pâle, grandes (20-30 mm), pédicellées ou subsessiles, en panicule thyrsoïde ou corymbiforme. Pétales étalés, lancéolés-linéaires, pubescents, 2 fois plus longs que le calice.
• Carpelles oblongs-acuminés.


   Les trois sous-espèces reconnues par TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle. https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels , type (d'origine culturale), alpinum (plantes naturelles des Alpes, et boutignyanum (plantes naturelles des Pyrénées) sont citées dans le département. Mais cette infraspécificité ne fait pas l'unanimité. Si dans tous les cas boutignyanum est inconnue en Provence, on ne peut pas savoir à quel taxon TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle. https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels rattacher les données du type et de la sous-espèce alpinum puisque l'on ne sait pas quelle perception de l'infraspécificité avaient les différents observateurs…

  • n° 700 du catalogue de L. Laurent (Sempervivum tectorum L.).
  • Indigène avec extension anthropique. Mai-juillet. Chaméphyte. Orophyte sud européen.
  • Première citation connue : Michel Darluc (fin XVIIIe, Noyers-sur-Jabron).
  • De 350 à 2000 (2200) m : surtout aux étages montagnard et subalpin. Héliophile ou mésosciaphile, thermophile ou mésothermophile, xérophile ou mésoxérophile, acidicline, saxicline, nitratophile. Rocailles gréseuses ou schisteuses, murs, toits, ruines.
  • Commun - 543 observations - 77/198 communes - 139/341 mailles. La joubarbe des toits est citée dans tous les districts sauf le Pays de Manosque. La réalité est sans doute tout autre ! De très nombreuses données sont en fait à attribuer à S. calcareum Jord. C’est notamment le cas pour la plupart des citations des Gorges du Verdon, du district du Pays d’Entrevaux. Nous pensons que S. tectorum L. est associé aux secteurs internes (Ubaye, Haut-Verdon), aire restreinte agrandie par les nombreuses stations anthropophiles (la plante était autrefois cultivée en rocaille).
Taxinomie (Liens entre une espèce et ses sous-espèces)
Photos de la plante ( 7  photos disponibles)
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Cartographie (Maillage INPN 5x5km)
Commun - 139/341 mailles.
 
Cité avant et après 1991
106
Cité après 1999
33
Cité avant 2000 seulement
 
À confirmer/infirmer
 
Erroné
Rédaction de la fiche : Christian BOUCHER
Référentiel taxinomique : TaxRef v17
Mise en ligne de la fiche le : 01/02/2021
Modification ou ajout de photo(s) le : 11/03/2024