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Buisson ardent
Pyracantha coccinea M.Roem., 1847
Flore de Coste
• Arbrisseau de 1 à 2 mètres, très touffu, à rameaux épineux.
• Feuilles elliptiques ou obovales, crénelées, glabres et luisantes en dessus, pubescentes en dessous dans leur jeunesse, persistantes.
• Fleurs blanches, en corymbes rameux et multiflores, serrés, pubérulents. Calice pubescent. 5 styles.
• Fruit dressé, du volume d'un pois, à 5 noyaux, glabre et d'un rouge écarlate à la maturité, persistant pendant l'hiver.
Les cultivars (nombreux), souvent rapportés à P. coccinea, présentent des variations de pilosité ou de couleur des fruits..
Le buisson-ardent est fréquemment rencontré dans les parcs et jardins mais aussi, de plus en plus souvent, dans les friches voire les espaces naturels où il peut localement présenter un caractère envahissant. C'est le cas depuis quelques années dans les ourlets et fourrés de la ripisylve et des terrasses de la partie sud du Val de Durance.
Seul Pyracantha coccinea M.Roem. est cité dans le département et nous y rapportons, un peu par défaut, toutes les données de "buisson-ardent". Mais "La systématique des Pyracantha cultivés est très confuse. Outre P. coccinea, l’horticulture utilise cinq espèces voisines est-asiatiques (P. angustifolia (Franch.) C.K.Schneider, P. atalantoides (Hance) Stapf, P. crenulata (D.Don) M.Roem. (incl. P. rogersiana (A.B.Jacks.) Coltman-Rogers), P. fortuneana (Maxim.) H.L.Li (= P. crenatoserrata (Hance) Rehder), P. koidzumii (Hayata) Rehder), et surtout plus de 20 cultivars hybrides. Tous ces taxons, qui ont souvent un ou plusieurs caractères déviants par rapport à P. coccinea (glabréité ou pubescence dense, feuilles nettement dentées ou élargies au-delà du milieu, fruits jaunes ou orangés,...) peuvent être trouvés hors des jardins. Deux problèmes en résultent : d’une part, la plupart des Pyracantha échappés ne sont pas identifiables, d’autre part, l’incidence réelle de P. coccinea, parfois considéré comme très localement indigène, est presque impossible à établir, sauf peut-être par étude enzymatique" (Flore Méditerranéenne).
- n° 642 du catalogue de L. Laurent (Cotoneaster pyracantha Spach).
- Exogène. Mai-juin. Phanérophyte. Méditerranéen (est) et asiatique (ouest).
- Première citation connue : J. Poucel (vers 1960, Lurs).
- Dans le méditerranéen (250-750 m).
- Peu commun - 200 observations - 39/198 communes - 44/341 mailles. Adret de Lure, Pays de Banon, Luberon oriental, Pays de Manosque, Plateau de Valensole, Bas-Verdon, Moyen-Verdon, Pays de Digne, Pays d’Entrevaux.
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| Peu commun - 44/341 mailles. | ||
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Cité avant et après 1991 | |
| 39 |
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Cité après 1999 |
| 5 |
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Cité avant 2000 seulement |
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À confirmer/infirmer | |
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Erroné | |
Référentiel taxinomique : TaxRef v17
Mise en ligne de la fiche le : 01/02/2021
Modification ou ajout de photo(s) le : 11/03/2024
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