d'après la Flore de Coste et Ombellifères de France
• Plante vivace d'environ 1 mètre, glabre, à odeur de livèche et céleri au froissement.
• Tige épaisse, creuse, sillonnée, à rameaux supérieurs souvent verticillés.
• Feuilles inférieures grandes, triangulaires dans leur pourtour, 2-3-divisées-pennées en derniers segments longs de 3-9 cm, de largeur moyenne, souvent cunéiformes, lobés.
• Ombelles grandes, à 20-40 rayons anguleux. Involucre très développé à 8-10 bractées réfléchies, inégales, les plus grandes découpées. Involucelle à 8-10 folioles ciliées.
• Fleurs blanches. Calice à 5 dents triangulaires. Pétales ovales, entiers, nervurés. Anthères rosées Stylopode blanchâtre.
• Fruit ovoïde, 9-11 mm, glabre, jaunâtre, ponctué, parcouru de 5 côtes très développées, denticulées au bord. Parois du fruit constituée d'une double membrane séparée par une lacune périphérique. Vittae invisibles, 1 par vallécule, 2 commissurales. Styles réfléchis, 1-2,5 fois plus longs que le stylopode.
L'espèce est assez facile à identifier par son port robuste, ses involucres bien développés comportant des bractées incisées.
- n° 816 du catalogue de L. Laurent (Pleurospermum austriacum Hoffm.).
- Indigène. Juillet-septembre. Hémicryptophyte. Orophyte sud-est européen.
- Première citation connue : Saint-Yves (Colmars-les-Alpes, 1899).
- Montagnard entre 1200 et 1900 m. Héliophile à mésosciaphile, cryophile, mésophile, sur les grès d'Annot (mais connu sur calcaire par ailleurs). Rhodoraies à gros blocs, forêts claires de montagne.
- Rare - 23 observations retenues/24 - 4/198 communes - 6/341 mailles. Il n'est connu avec certitude que du Laverq à Méolans-Revel et de la Lance à Colmars-les-Alpes (où il n'a plus été noté depuis plus de 20 ans). La donnée de La Mure-Argens "dans un taillis de chênes" est peu crédible. Ubaye, Haut-Verdon.
Floraison :
juillet-septembre