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Pin noir

Pinus nigra J.F.Arnold, 1785

Pinaceae
Description

   d'après la Flore de Coste et la Flore forestière de France
• Arbre à port régulier (dans les conditions optimales) d'aspect sombre.
• Tronc droit à écorce profondément crevassée noirâtre.
• Rameaux jeunes brun clair à brun ocre.
• Aiguilles par deux, longues de ± 10-15 cm.
• Bourgeons ovoïdes, pointus, résineux.
• Cônes ovoïdes coniques aigus, sessiles ou très courtement pédonculés.


   Deux des six sous-espèces de pin noir, subsp. nigra (pin noir d’Autriche) et subsp. laricio (pin Laricio), sont citées dans le département. La sous-espèce salzmannii (pin de Salzmann) est probablement présente, mais n'est pas notée.
   Ces essences sont difficiles à distinguer, mais l'on sait cependant que le pin noir d'Autriche est de très loin le plus fréquent grâce à un dynamisme remarquable et une très grande tolérance écologique.
   Les pins noirs se développent dans le domaine des chênaies pubescentes et sessiles, des pinèdes sylvestres spontanées, des hêtraies sèches, des thuriféraies et des fruticées de dégradation de ces types forestiers. Ils ne sont absents qu’aux altitudes les plus élevées (étages subalpin supérieur et alpin).

  • Exogène subspontané. Mai. Phanérophyte arborescent. Orophyte sud européen.
  • Première citation connue : Ce pin était évidemment connu de Louis Laurent (début XXe) et même de S.-J. Honnorat (début du XIXe) vu qu’il fut utilisé dès le début du XIXe siècle comme stabilisateur des sols.
  • De la basse Durance jusqu’à 1800 m (et plus). Héliophile, thermophile ou mésothermophile, xérophile ou mésoxérophile, calcicline, marnicole. Largement planté sur tous les versants des moyennes montagnes pour fixer les sols à partir de 1860 et jusqu'à la première guerre mondiale, il s'est depuis naturalisé et adapté à pratiquement tous les milieux, entre 1000 et 1800 m, sauf les plus rocailleux et les plus humides.
  • Très commun - 1808 observations retenues/1886 - 177/198 communes - 258/341 mailles. Tous les districts.

   d’après Flore méditerranéenne
1. Épiderme des aiguilles formé de cellules largementt rectangulaires ou carrées, doublé d’une couche non chlorophyllienne (hypoderme) à 2(-3) assises de cellules. Aiguilles vert sombre, parfois très longues (jusqu’à 120 mm). Écorce des arbres adultes d’un gris assez foncé. Port longtemps pyramidal : subsp. nigra.
1'. Épiderme à cellules plus allongées radialement, généralement plus de 2 fois plus longues que larges. Hypoderme comme subsp. nigra. Aiguilles d’un vert assez clair. Écorce des arbres adultes gris clair. Port rapidement en dôme : subsp. laricio.

Taxinomie (Liens entre une espèce et ses sous-espèces)
Photos de la plante ( 6  photos disponibles)
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Cartographie (Maillage INPN 5x5km)
Très commun - 258/341 mailles.
 
Cité avant et après 1991
239
Cité après 1999
19
Cité avant 2000 seulement
 
À confirmer/infirmer
 
Erroné
Rédaction de la fiche : Christian BOUCHER
Référentiel taxinomique : TaxRef v17
Mise en ligne de la fiche le : 01/02/2021
Modification ou ajout de photo(s) le : 11/03/2024