d'après Ombellifères de France, J.-P. Reduron
• Plante glabre, parfois pubérulente, atteignant 0,3-1,2 m.
• Tige ramifiée, cannelée anguleuse (rarement arrondie), creuse (parfois pleine inférieurement), souvent pourpre à la base.
• Feuilles 1-divisées-pennées (rarement plus divisées), souvent scabres sur les nervures, pourvues de poils épars sur le limbe, plus denses à la face inférieure. (5)7-9(13) segments foliaires courtement pétiolés, surtout les inférieurs, grossièrement dentés, parfois lobés. Feuilles supérieures formées de segments cunéiformes.
• Ombelles blanches ou roses, formées de (6)8-20(25) rayons peu inégaux, grêles. Involucre et involucelle absents.
• Sépales non développés. Pétales subégaux, glabres ou pubescents sur la face externe, munis d'un apex infléchi de longueur variable. Anthères blanches (même sur les fleurs roses). Stylopode conique-bombé, subhémisphérique, blanc verdâtre. Styles allongés dès le stade floral puis récurvés, 1,5-3 fois plus longs que le stylopode.
• Fruit 2,5-4 mm, ovoïde, glabre, bosselé entre les côtes filiformes, proéminentes. (2)3-5 vittae par vallécule, 3-6 commissurales.
L'espèce se reconnaît à l'absence d'involucelle, des ovaires et fruits glabres, la morphologie foliaire et celle du fruit. Les formes à fleurs roses, qui attirent le regard, seraient plutôt montagnardes et acidiclines.
- n° 792 du catalogue de L. Laurent (Pimpinella magna L.).
- Indigène. Juin-août. Hémicryptophyte. Européen et asiatique (Caucase).
- Première citation connue : Émile Burnat (Val-d'Oronaye, 1882).
- Très large amplitude du mésoméditerranéen au subalpin (250-2000 m). Héliophile, mésothermophile, mésophile à forte humidité atmosphérique, neutrophile, calcicole à acidicline. Des pelouses aux sous-bois clairs en montagne, dans les prairies de fauche, les talus herbeux dans les espaces anthropisés.
- Commun - 613 observations - 113/198 communes - 166/341 mailles. Dans tous les districts.