d'après Ombellifères de France, J.-P. Reduron
• Plante basse de (3)5-15(30) cm, glabre ou presque. Organe souterrain épais, plus ou moins couronné de restes foliaires fibreux ou squameux.
• Tige simple, dressée, pleine, cannelée, peu feuillée.
• Feuilles basales de contour triangulaire ou plus allongée, petites (3-10 cm), 2-3-divisées-pennées en derniers segments et lobes linéaires ou lancéolés, assez courts.
• Ombelles denses, en dôme, blanches ou pourpres, petites (diamètre 2-4 cm), de (8)10-15(20) rayons courts. Involucre de 5-10 bractées lancéolées ou linéaires, généralement 2-3-fides, parfois entières, membraneuses au bord, égalant ou dépassant les rayons. Involucelle formé de nombreuses bractéoles semblables aux bractées.
• Sépales très courts, ovales-triangulaires. Pétales rouges, rosés ou blanc sale verdâtre, souvent marcescents, légèrement inégaux, les centraux obovales, émarginés, les circonférentiels orbiculaires ou obovales, nettement échancrés. Anthères grenat ou pourpre-noir. Pollen blanc. Stylopode vert rougeâtre foncé ou vert noirâtre violacé, presque noir.
• Fruit noirâtre, ovoïde, 3-5 mm, parcouru de côtes saillantes, papilleuses, subégales, subailées. Vallécules parfois velues (net au stade floral). 3-7 vittae valléculaires, nombreuses vittae commissurales. Styles réfléchis dépassant très longuement le stylopode.
L'espèce est assez facile à reconnaître par les bractées involucrales généralement divisées, associé au port général.
- n° 763 du catalogue de L. Laurent (Gaya simplex Gaudin).
- Indigène. Juillet-août. Hémicryptophyte. Arctico-alpin (Europe et Amérique).
- Première citation connue : Jean-Joseph Lannes (La Condamine-Châtelard, 1870).
- C'est un taxon subalpin à alpin (2200-2700 m). Héliophile, cryophile, mésophile, acidiphile. Pelouses de crêtes, éboulis et rocailles.
- Peu commun - 107 observations retenues/115 - 11/198 communes - 29/341 mailles. Il n’est présent que dans l’Ubaye. Les données à une altitude inférieure à 2000 (voire 2200 m) sont peu crédibles.