d'après Ombellifères de France, J.-P. Reduron
• Plante glabrescente atteignant (10)20-40(50) cm. racine annuelle à odeur forte rappelant la carotte.
• Feuilles 2-3-divisées-pennées en derniers segments et lobes linéaires-lancéolés.
• Ombelles blanches, formées de (3)5-8(12) rayons anguleux-cannelés, subégaux. Involucre composé de (3)5-8 bractées de grande taille, lancéolées, acuminées, nettement marginées de blanc. Involucelle de (3)5-8 bractéoles semblables aux bractées.
• Sépales linéaires. Pétales circonférentiels très développés, profondément bifides atteignant (4)8-18 mm, 7-10 fois plus grands que les centraux. Anthères blanches puis rousses, pollen blanc. Stylopode verdâtre, plat avec une dépression centrale, non débordant.
• Fruit ovoïde, atténué au sommet, 6-8(10) mm, comprimé dorsalement, parcouru de côtes primaires glabres ou velues, les secondaires armées d'aiguillons généralement crochus au sommet, non ou peu dilatés à la base, plus courts que le corps du fruit. 1 vitta par vallécule, 2 commissurales. Styles fins et très allongés, fortement saillants au sommet du fruit.
L'espèce est facile à identifier au stade floral. En fruit, il faut remarquer le contour du fruit (ovoïde, atténué au sommet), différent de celui d'O. platycarpos (fruit elliptique non atténué au sommet). La taille et la forme des aiguillons sont aussi différentes.
- n° 737 du catalogue de L. Laurent (Orlaya grandiflora Hoffm.).
- Exogène archéophyte. Juin-juillet. Thérophyte. Européen (sud).
- Première citation connue : Michel Darluc (Sisteron, 1782).
- Méso- et supraméditerranéen (250-1100 m). Héliophile, thermophile à mésothermophile, xérophile, basophile, calcicole et marnicole. Ne semble qu'en situation secondaire chez nous, surtout messicole et rudérale : friches et vergers, remblais et bords des routes…
- Assez commun - 163 observations - 57/198 communes - 74/341 mailles. Cet Orlaya est disséminé dans une large moitié sud-ouest du département. Tous les districts.
- Plan national messicoles : situation précaire.