Recherche rapide (aide ?)

Mentions légales

Les données mises en forme dans cet Atlas en ligne (carte, textes, graphiques...) ne peuvent être utilisées ou reproduites sans l'accord explicite d'INFLORALHP.

Les photos et illustrations de cet Atlas en ligne sont la propriété exclusive de leurs auteurs. Sauf indication contraire, elles peuvent être utilisées suivant les conditions de la licence Creative Common CC-CY-NC-SA (citation de l'auteur - pas d'utilisation commerciale - partage dans les mêmes conditions).



Mercuriale annuelle

Mercurialis annua L., 1753

Euphorbiaceae
Description

   d'après la Flore de Coste
• Plante annuelle de 10-30 cm, glabrescente, à racine pivotante.
• Tige herbacée, rameuse et feuillée dès la base.
• Feuilles d'un vert clair, molles, à marge régulièrement ciliée, pétiolées, ovales ou ovales-lancéolées, lâchement crénelées-dentées, ordinairement arrondies à la base. Limbes à dents courtes < 1 mm et arrondies-convexes, arquées contre la marge.
• Fleurs mâles en glomérules formant un épi assez long (souvent plus de 3 glomérules), dépassant nettement au-dessus du feuillage, les femelles solitaires et subsessiles.
• Capsules larges de 3-4 mm, hispides à poils épaissis à la base. Graines petites, ovoïdes, gris clair.


   Les deux taxons voisins annua et huetii ont longtemps été considérés comme sous-espèces de M. annua L. Le type réputé rudéral, nitratophile, et huetii plante "sauvage" des vires calcaires et pelouses rocailleuses.
   Ces deux taxons sont maintenant individualisés au rang spécifique (TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle. https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels et Fl.GallFlora Gallica, Jean-Marc Tison et Bruno de Foucault. Biotope Éditions, 2014.) ce qui soulève le classique problème de l'interprétation des données anciennes de M. annua L. En attendant de reprendre tous les relevés pour "faire le tri", la carte de annua est probablement fausse par excès quand "manquent" dans celle de huetii pas mal de données qui avaient été saisies sous annua sans précision de sous-espèce.

  • n° 1723 du catalogue de L. Laurent (Mercurialis annua L.).
  • Indigène. Avril-novembre. Thérophyte. Paléotempéré.
  • Première citation connue : Louisette Ayasse (1940, La Motte-du-Caire).
  • Du mésoméditerranéen au montagnard entre 300 et 1500 m. Héliophile à mésosciaphile, mésothermophile, mésoxérophile à mésophile, indifférent au pH et à la roche mère, nitratophile, argilicole. Rudéral : villages, leurs abords et les terrains perturbés…
  • Assez commun - 183 observations - 76/198 communes - 91/341 mailles. Commune dans le tiers sud-ouest (mais peut-être surestimée, voir l'introduction), cette mercuriale devient plus rare et disséminée, limitée par l'altitude et la latitude dans le reste du département.
Photos de la plante ( 10  photos disponibles)
1) Survolez une photo pour afficher les informations de prise de vue…
2) Cliquez sur les photos pour les agrandir…
 
Cartographie (Maillage INPN 5x5km)
Assez commun - 91/341 mailles.
 
Cité avant et après 1991
79
Cité après 1999
12
Cité avant 2000 seulement
 
À confirmer/infirmer
 
Erroné
Rédaction de la fiche : Christophe BONNET
Référentiel taxinomique : TaxRef v17
Mise en ligne de la fiche le : 01/02/2021
Modification ou ajout de photo(s) le : 11/03/2024