Flore de Coste
• Plante vivace de 15-40 cm, glabre, à bulbe petit, tuniqué, blanc ou noir.
• Tige grêle, ordinairement plus longue que les feuilles.
• Feuilles 3-6, linéaires-canaliculées, larges de 4-8 mm, lisses.
• Pédicelles ascendants, plus longs que la fleur, presque égaux, chacun muni de deux bractées en alène, inégales, l'une aussi longue que lui.
• Fleurs bleues, assez nombreuses, en grappe courte, conique, serrée. Périanthe long de 5-6 mm.
• Capsule subglobuleuse-trigone.
- n° 1841 du catalogue de L. Laurent.
- Indigène avec extension anthropique. Avril-juin. Géophyte. Méditerranéen (Ligure).
- Première citation connue : 1900, Antoine-Honoré Roux (Sisteron).
- De 400 m dans le collinéen type supraméditerranéen à 1700 m dans le montagnard. Taxon mésosciaphile à sciaphile, mésoxérophile à mésophile, calcicole à calcicline, basophile à neutrocline, quelquefois planté. Espèce qui apprécie les ambiances fraîches, de préférence en sous-bois : hêtraie, chênaie blanche, pinède de pin sylvestre, plus rarement en pelouse d’altitude à avoine vivace. Elle peut se contenter de sol peu profond voire caillouteux.
- Assez rare - 31 observations - 15/198 communes - 15/341 mailles. Les données se répartissent en trois groupes. À l'ouest de la Durance deux ensembles (autour de Manosque et Sisteron) dont l'écologie semblerait indiquer une origine anthropique, et un groupe dans le moyen Verdon, de Castellane à Senez, qui correspond à l'écologie primaire de l'espèce. Moyen-Verdon. Bassin du Sasse, Pays de Manosque, Buëch-Val de Durance ?
- Enjeu de préservation PACA : fort.