d'après la Flore de Coste
• Plante annuelle à tige de 30-70 cm, dressée, rameuse, fortement striée, pubescente-hispide inférieurement et souvent au sommet.
• Feuilles pennatifides souvent roncinées, les inférieures pubescentes, oblongues, pétiolées, les caulinaires sessiles, sagittées, planes.
• Capitules plus gros que dans C. capillaris. Involucre pubescent-tomenteux, à folioles glabres à la face interne, les extérieures lancéolées-linéaires, étalées. Fleurs jaunes.
• Akènes jaunâtres, sensiblement lisses, longs de 3,25 à 3,5 mm environ, plus courts que l'aigrette et pourvus de dix côtes.
- n° 998 du catalogue de L. Laurent.
- Indigène. Mai-juillet. Thérophyte. Européen (sud).
- Première citation connue : 1870, Jean-Joseph Lannes (Saint-Paul).
- De (600)1000 à 1800 m : étages supraméditerranéen et montagnard. Héliophile, mésothermophile, mésoxérophile, neutrophile, calcicline, saxicline. Prairies et pelouses à brome érigé ou à seslérie, aphyllantaies, fruticées à genêt cendré, dalles à orpins.
- Assez commun - 262 observations - 59/198 communes - 88/341 mailles. Ce crépis semble associé aux moyennes montagnes calcaires du département. Sa répartition européenne est très fragmentée, avec de nombreuses populations disséminées, d'origine anthropique. Haut-Verdon, Ubaye, Pays d’Entrevaux, Pays de Digne, Moyen-Verdon, Pays de Banon, Pays d’Annot, Bassin du Sasse, Jabron, Bassin de Seyne, Buëch-Val de Durance, Adret de Lure.