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• Plante dressée, robuste, pubescente, non ailée, rameuse.
• Feuilles blanches tomenteuses en dessous, vertes et couvertes de petites épines en dessus, les caulinaires embrassantes et auriculées, non décurrentes, pennatipartites à segments épineux lancéolés.
• Involucre fortement laineux, à folioles moyennes et intérieures lancéolées, terminées par une longue pointe étalée, linéaire, élargie et spatulée au sommet brusquement mucroné. Capitules globuleux, très gros. Fleurs purpurines non dépassées par les folioles involucrales extérieures.
• Akènes tachés de linéoles noires.
Espèces voisines : C. eriophorum, C. odontolepis.
Cirsium eriophorum, C. morisianum et leur hybride, C. x chatenieri, forment un groupe difficile dont la répartition des membres n'est pas encore parfaitement connue.
- Cirsium eriophorum (L.) Scop., serait en limite sud de son aire alpine dans les Hautes-Alpes et le nord des Alpes-de-Haute-Provence et serait "remplacé" par C. morisianum Rchb.f. ou C. x chatenieri plus au sud.
- Cirsium morisianum Rchb.f., qui serait plus méridional, pourrait être plus ou moins absorbé par un C. x chatenieri très dynamique.
- Ce dernier, aux caractères intermédiaires, diffuserait activement à partir de la zone de contact de ses parents. Il n'est pour l'instant cité qu'à quelques reprises dans l'Ubaye mais il est probable qu'il soit plus fréquent.
Il en résulte que, dans notre département, si la présence des trois taxons semble avérée, leurs cartes de répartition sont (encore ?) à prendre avec précaution.
- Indigène avec extension anthropique. Juillet-septembre. Hémicryptophyte (bisannuel). Orophyte sud européen.
- Première citation connue : 1897, Charles Flahault (Barcelonnette).
- De 1300 à 2500 m : surtout étages supraméditerranéen et montagnard. Héliophile, mésothermophile, xérophile, calcicline, saxicline, nitratophile. Mélézins pâturés, pelouses et prairies dégradées et sèches, nardaies sèches, friches, etc.
- Peu commun - 123 observations retenues/168 - 33/198 communes - 48/341 mailles. Si l'on s'en tient à la perception actuelle, il ne devrait pas dépasser la base du subalpin. Dans sa tranche altitudinale, il est probable que de nombreuses mentions de C. eriophorum lui soit rapportables… si tant est qu'il ne s'agisse pas de C. x chatenieri. Sa répartition reste à déterminer par rapport à celle de C. x chatenieri.
Floraison :
juillet-septembre