d'après la Flore de Coste
• Plante herbacée à souche grêle.
• Tige de 30 à 80 cm, rude, à rameaux grêles et étalés ou diffus.
• Feuilles non décurrentes, hispides, les inférieures pétiolées, lyrées, les suivantes oblongues, pennatifides ou sinuées, non auriculées.
• Involucre ovoïde à bractées pourvues d’un appendice étalé ou réfléchi, à 3-5 épines en éventail égalant au plus la moitié de la longueur de la foliole, la terminale un peu plus longue mais ne dépassant pas 3 mm.
• Fleurs purpurines, les extérieures faiblement rayonnantes.
• Akènes à aigrette du 1/4 au 1/3 de leur longueur.
Deux sous-espèces sont reconnues en France par TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle.
https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels mais seul le type est présent dans les Alpes-de-Haute-Provence. La subsp. pseudosphaerocephala (dont le rang de sous-espèce ne fait pas l'unanimité) est endémique des plages du golfe de Saint-Tropez.
- n° 925 du catalogue de L. Laurent.
- Indigène avec extension anthropique. Juillet-octobre. Hémicryptophyte. Sténoméditerranéen (nord-ouest).
- Première citation connue : 1845, Simon-Jude Honnorat (Beynes).
- De la basse Durance à 1100(1400) m : étages méso- et supraméditerranéen. Héliophile, thermophile, mésoxérophile, indifférente au pH, terricole ou psammicole, nitratophile. Friches à grandes herbes ou rases, dalles à orpins, gravières, bord des champs et chemins, etc.
- Commun - 958 observations - 113/198 communes - 128/341 mailles. Cette centaurée est présente dans toute la partie chaude et agricole du département, certainement sous-observée dans les districts du sud-est. Tous les districts mais très rare dans le Bassin de Seyne, l'Ubaye et le Haut-Verdon.
Floraison :
juillet-octobre