d'après Ombellifères de France, J.-P. Reduron
• Plante élancée, glabre, atteignant 0,3-0,6 m, rarement 0,9-1,5 m. Racine charnue en fuseau, odorante. Tige creuse, anguleuse, feuillée, ramifiée-divariquée.
• Feuilles de contour triangulaire-allongé, 2-3-divisées-pennées en derniers segments linéaires, parfois lancéolés-linéaires. Gaines des feuilles supérieures presque toujours pourvues à leur base (au point d’insertion) de segments foliaires surnuméraires finement divisés.
• Ombelles formées de 5-16 rayons très inégaux, plus ou moins redressés après la floraison. Involucre et involucelle absents ou réduits [1-4 bracté(ol)e(s)].
• Sépales non développés. Pétales blancs, rosés ou rouges, parfois blanc-verdâtre, cordiformes à échancrure courte, subégaux (les circonférentiels à peine plus grands). Anthères jaune-vert, vert olive (type !), parfois rougeâtres puis brunâtres, pollen jaune clair. Stylopode blanc-verdâtre festonné à la marge. Styles repliés-entrecroisés au début.
• Fruit ovoïde- ou ellipsoïde-allongé, 3-4(6) mm, très aromatique, lisse, parcouru de côtes étroites, bien nettes, un peu proéminentes. Styles réfléchis, dépassant légèrement le stylopode. 1 vitta par vallécule, 2 commissurales.
Espèce facile à identifier à l’aide des segments foliaires surnuméraires à la base de la gaine (seule ombellifère française à présenter ce caractère). Ce critère est à rechercher sur toute la partie aérienne de la plante car il arrive que certaines feuilles ne le présentent pas.
- n° 797 du catalogue de L. Laurent.
- Indigène. Juin-août. Hémicryptophyte. Paléotempéré.
- Première citation connue : Simon-Jude Honnorat (Annot, 1845).
- Du montagnard à la base de l'alpin (1000-2400 m). Héliophile à mésosciaphile, mésothermophile à mésocryophile, mésophile, neutrocline, calcicole à silicicline. Il se trouve dans les prairies et pelouses de montagnes en situation primaire et subspontané au abords de ses zones de culture.
- Commun - 577 observations - 71/198 communes - 124/341 mailles. En situation primaire, il est commun dans les massifs du nord et de l’est du département et disséminé et plus ou fugace en en situation secondaire en plaine. Les données à l'ouest de la Durance sont remarquables. Il ne manque guère que de quelques districts du sud-ouest.