d'après la Flore de Coste
• Chardon bisannuel à tige de 3-5 dm, dressée, rameuse, aranéeuse, feuillée et ailée-épineuse jusqu'au sommet.
• Feuilles presque glabres ou un peu aranéeuses, pennatifides, à segments ovales, lobés, épineux.
• Capitules assez gros, dressés, à fleurs purpurines pâles. Involucre subglobuleux non ombiliqué, glabre ou à peu près, à bractées toutes allongées, pourvues sur le dos d'une longue et forte nervure, linéaires-lancéolées, à pointe faiblement piquante, les moyennes et les extérieures réfléchies en dessous à partir de leur milieu.
Deux sous-espèces sont reconnues par TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle.
https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels et citées dans le département, type et vivariensis (Jord.) Bonnier & Layens, mais seul le type est présent dans les Alpes-de-Haute-Provence, la sous-espèce vivariensis est inconnue à l'est du Rhône.
- n° 917 du catalogue de L. Laurent.
- Indigène. Mai-septembre. Hémicryptophyte (bisannuel). Sténoméditerranéen (ouest).
- Première citation connue : 1845, Simon-Jude Honnorat (Champtercier).
- De la basse Durance à 1700(2000) m : étages mésoméditerranéen à montagnard-méditerranéen. Héliophile, thermophile, xérophile, calcicline, saxicline, nitratophile. Ce chardon est associé aux friches pâturées, garrigues et coteaux rocailleux.
- Commun - 831 observations - 166/198 communes - 213/341 mailles. Présent dans tous les secteurs, il se raréfie dans les districts les plus alpins.
Il est plus alticole que Carduus litigiosus Nocca & Balb.
Floraison :
mai-septembre