d'après la Flore de Coste
• Plante herbacée à tige de 0,7 à 1,2 m, striée, rougeâtre, un peu pubescente, rameuse à souche brièvement rhizomateuse, donnant naissance à une touffe ou à une seule tige. Odeur désagréable au froissement
• Feuilles pennati- ou bipennatipartites, auriculées à la base, à segments assez largement oblongs-lancéolés, aigus, glabres (très rarement blanchâtres, cendrées) en dessus, blanches-tomenteuses en dessous. Les caulinaires toutes semblables.
• Capitules ovoïdes-oblongs, subsessiles en glomérules sur les rameaux étalés dressés et formant une grande panicule feuillée.
• Involucre blanc, tomenteux. Réceptacle glabre. Fleurs jaunâtres ou rougeâtres.
- n° 1171 du catalogue de L. Laurent.
- Indigène. Juin-octobre. Hémicryptophyte. Circumboréal.
- Première citation connue : 1848, S.-J. Honnorat (Allos).
- De la basse Durance à 1700(2000) m : étages mésoméditerranéen à montagnard. Héliophile, mésothermophile, mésophile, neutrophile, terricole, nitratophile. Friches plutôt froides, friches à orges, ripisylves, ourlets forestiers nitratés.
- Commun - 518 observations - 119/198 communes - 163/341 mailles. Cette espèce est présente dans tous les districts, mais plus rare aux hautes altitudes et dans les secteurs très rocheux.