d'après la Flore de Coste et Flora helvetica
• Plante vivace de 30-80 cm, presque ligneuse et couchée à la base, ascendante, glabre à l'état adulte, très rameuse, à rameaux étalés, non visqueuse. Tige généralement rouge brunâtre, souvent ligneuse à la base.
• Feuilles caulinaires bipennatiséquées, celles des jeunes tiges argentées, soyeuses, les inférieures pétiolées, les suivantes sessiles, à segments très étroits, linéaires, mucronulées.
• Capitules brièvement pédicellés, ovoïdes, formant une grande panicule, entremêlée de feuilles linéaires, entières. Involucre glabre et luisant. Fleurs toutes tubuleuses, jaunes ou rougeâtres.
De six à huit sous-espèces sont reconnues selon les flores. Deux d'entre elles, le type et la subsp. glutinosa (J.Gay ex Besser) Batt., sont citées dans le département.
- n° 1165 du catalogue de L. Laurent.
- Indigène. Juin-septembre. Chaméphyte. Circumboréal.
- Première citation connue : 1882, Georges Rouy (Peyruis).
- Très large amplitude altitudinale la basse Durance à plus de 2000 m : étages mésoméditerranéen subalpin. Héliophile, thermophile à mésothermophile, mésoxérophile, neutrophile, parfois acidicline, terricole, nitratophile. Cette armoise est associée aux ourlets des chênaies blanches et aux hêtraies dans des pelouses steppiques, mais surtout présente dans les zones anthropisées : friches, gravières, remblais.
- Assez commun - 283 observations retenues/291 - 71/198 communes - 85/341 mailles. Elle apparaît disséminée dans tout le département. Tous les districts.
d’après Flora Gallica
1. Jeunes feuilles et involucres à sécrétion assez abondante, devenant fortement collant en cours de dessiccation. Tiges optimalement dressées, à base modérément lignifiée et non ramifiée (sauf fauchage ou piétinement) : subsp. glutinosa.
1'. Jeunes feuilles et involucres à sécrétion faible ou nulle, non collant en cours de dessiccation. Tiges optimalement ascendantes, à base ligneuse et ramifiée : subsp. campestris.
Floraison :
juin-septembre