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Anthyllide vulnéraire

Anthyllis vulneraria L., 1753

Fabaceae
(† Papilionacées, légumineuses)
Description

   Flore de Coste
• Plante vivace ou annuelle, à tiges couchées ou ascendantes, herbacées, pubescentes, très polymorphe (subsp.).
• Feuilles imparipennées, les inférieures à 3-5 folioles très inégales, la terminale plus grande, les supérieures à 3-6 paires de folioles moins inégales.
• Fleurs jaunes, rougeâtres ou blanches, en têtes denses, souvent géminées, longuement pédonculées, entourées de bractées foliacées. Calice renflé en vessie, velu, à ouverture oblique, à 2 lèvres, la supérieure à 2 dents, l'inférieure à 3, bien plus courtes que le tube. Étendard dépassant peu les ailes. Carène à peine courbée, obtuse.
• Gousse ovale, glabre, à 1-2 graines ovoïdes, lisses.


   Polymorphe et colonisant de nombreux milieux, l'anthyllide vulnéraire s'est vu, au fil du temps, subdivisé en nombreux taxons infraspécifiques.
   Six sous-espèces sont reconnues par TaxRefRéférentiel nomenclatural et taxonomique du Muséum national d'histoire naturelle. https://inpn.mnhn.fr/accueil/donnees-referentiels toutes citées dans le département.
- sous-espèce alpestris (incluses les sous-espèces baldensis et valesiaca), taxon des montagnes calcaires.
- sous-espèce guyotii, taxon des Alpes internes.
- sous-espèce forondae, méditerranéo-montagnarde.
- sous-espèce vulnerarioides, taxon des Alpes internes.
- sous-espèce rubriflora, des plaines et collines méditerranéennes.
- sous-espèce vulneraria un peu problématique dans la mesure où sa perception varie selon les auteurs. Dans la perception de Flora Gallica, incluses les sous-espèces carpatica, polyphylla et pseudovulneraria c'est un taxon atlantique, mais utilisé pour enherber les talus routiers.
   Les observations anciennes ne précisent pas toujours la sous-espèce. En conséquence, si la carte de l'espèce donne une bonne idée de sa répartition, celles des sous-espèces ne sont pas toutes pertinentes. Il est même impossible de confirmer la présence de certaines d'entre elles dans le département.

  • n° 491 du catalogue de L. Laurent (Anthyllis vulneraria L.).
  • Indigène avec extension anthropique. Mai-juillet. Hémicryptophyte. Paléotempéré.
  • Première citation connue : 1782, Michel Darluc (Saint-Étienne-les-Orgues).
  • Très grande amplitude de la basse Durance à 3000 m (étages mésoméditerranéen à alpin). Héliophile, mésothermophile, mésoxérophile ou mésophile, basophile à acidophile , terricole ou gravicole, souvent nitratophile. Garrigues, pelouses, rocailles.
  • Très commun - 2748 observations retenues/2749 - 174/198 communes - 294/341 mailles. Cette carte est certainement incomplète, l'anthyllide vulnéraire doit être présente dans toutes les communes du département. Tous les districts.

   d’après Flora Gallica
1. Dent inférieure du calice < 1 x 0,2 mm. Au moins certaines feuilles basales à 5 folioles ou plus. Fleurs petites (calice 6-9 mm, corolle 7-10 mm) : subsp. guyotii.
1'. Dent inférieure du calice > 1 mm de long et/ou 0,2 mm de large. Feuilles basales souvent toutes à 1-5 folioles. Si feuilles basales à plus de 5 folioles, alors fleurs plus grandes. Voir 2.
2. Feuilles basales en majorité à 5-11 folioles, certaines à foliole terminale de taille semblable aux subterminales (examiner plusieurs exemplaires). Plante à rejets stériles. Corolles souvent rougeâtres ou panachées de rouge, plus rarement jaunes ou jaunâtres. Voir 3.
2'. Feuilles basales en majorité à 1-7 folioles, la terminale bien plus grande que les subterminales. Voir 4.
3. Tiges les plus longues > 15 cm au complet développement. Fleurs 12-18 mm : subsp. forondae.
3'. Tiges les plus longues < 15 cm au complet développement. Fleurs 10-15 mm : subsp. vulnerarioides.
4. Plante sans rejets stériles. Corolles généralement rougeâtres ou panachées de rouge : subsp. rubrifolia.
4'. Plante avec rejets stériles (sauf certains individus âgés). Corolles jaunes, plus rarement blanchâtres ou rouges. Voir 5.
5. Plante de biotopes naturels > 1200 m, réunissant les caractères suivants : tiges < 3 dm, feuilles basales toutes à folioles latérales réduites ou manquantes : subsp. alpestris (baldensis/valesiaca).
5'. Plante de biotopes naturels ≤ 1200 m, ou rudérale. Exemplaires les plus développés ayant au moins l’un des caractères suivants : tiges > 3 dm, certaines feuilles basales munies de folioles latérales bien développées : subsp. vulneraria (polyphylla/carpatica/pseudovulneraria).

Taxinomie (Liens entre une espèce et ses sous-espèces)
Photos de la plante ( 2  photos disponibles)
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Cartographie (Maillage INPN 5x5km)
Très commun - 294/341 mailles.
107
Cité avant et après 1991
185
Cité après 1991 seulement
2
Cité avant 1992 seulement
 
À confirmer/infirmer
 
Erroné
Rédaction de la fiche : Christian BOUCHER
Référentiel taxinomique : TaxRef v17
Mise en ligne de la fiche le : 01/02/2021
Modification ou ajout de photo(s) le : 11/03/2024