d'après la Flore de Coste
• Plante herbacée à souche émettant des rejets feuillés.
• Tige de 8-25 cm, dressées ascendantes, grêles, simples, velues.
• Feuilles d’un vert blanchâtre, velues ou presque tomenteuse, oblongues-linéaires, rétrécies de bas en haut, bipennatiséquées, à segments très rapprochés, incisés, quelques-uns entiers, à lobules presque linéaires, mucronulés.
• Capitules petits, 2-3 mm de diamètre, ovoïdes, en petit corymbe compact, terminal. Involucres velus à bractées intérieures oblongues, obtuses. Réceptacle à écailles oblongues-obovales, aiguës. Fleurs d’un jaune vif.
- n° 1198 du catalogue de L. Laurent.
- Indigène. Juin-juillet. Hémicryptophyte. Européen (sud).
- Première citation connue : 1782, Michel Darluc (Saint-Étienne-les-Orgues).
- De la basse Durance à 1200(1400 ?) m : étages mésoméditerranéen et supraméditerranéen. Héliophile, thermophile, xérophile, neutrophile, calcicline, gravicole ou psammicole. Taxon associé aux milieux ouverts herbeux et rocailleux le plus souvent steppiques : ourlets, pelouses à annuelles…
- Assez commun - 164 observations retenues/190 - 46/198 communes - 54/341 mailles. Tous les districts sauf l'Ubaye (altitude trop élevée). La répartition bipolaire de l'espèce en Haute-Provence s'explique par l'existence de deux aires dans le sud-est français : d'une part une aire provençale-ligure et d'autre part une grande "remontée" via le Rhône et la Durance jusqu'à la région de Gap. Les données au dessus de 1400 m devront être validées.